Prévu au Canada en novembre, un salon pour le financement de l’immobilier a été lancé à Abidjan jeudi, en présence des promoteurs immobiliers, des institutions financières et des investisseurs.
La première édition du Salon de l’immobilier, du financement et de l’innovation (SIMMOFI), a été lancée ce jeudi 11 juillet 2024, à Abidjan. Elle est prévue se tenir du 11 au 13 novembre 2024, à Laval, au Canada. Ce salon est dédié à tous les promoteurs immobiliers de l’Afrique de l’Ouest.
« La tenue de ce salon, au Canada, marque notre volonté de nous rapprocher de la diaspora ivoirienne en Amérique », a déclaré Siriki Sangaré, le président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d’Ivoire (CNPC-CI).
Pour Siriki Sangaré, « les membres de la diaspora sont des ambassadeurs de notre pays et des acteur essentiels de son développement. Leurs expertises, leurs expériences et leurs investissements sont nécessaires pour la transformation de notre secteur immobilier et l’innovation financière ».
« Ce salon est une occasion unique de rassembler les acteurs clés du secteur », a-t-il soutenu, ajoutant qu’ « ensemble, nous pourrons explorer de nouvelles opportunités, forger des partenariats solides et élaborer des solutions innovantes pour répondre aux défis actuels ».
Yamoussa Coulibaly, le vice-président de la CNPC-CI, a déclaré : « Nous sommes engagés pour l’avancement du foncier et de l’immobilier en Côte d’Ivoire ». Le patron de Challenge Immobilier International (CHIM INTER) s’est réjoui de cette initiative.
Le directeur général du Logement et du Cadre de vie de Côte d’Ivoire, M. Célestin Koala, qui représentait le ministre ivoirien de la Construction, du logement et de l’urbanisme, a salué les promoteurs pour cette initiative qui vient combler le déficit de logements dans le pays.
Le premier acte du SIMMOFI s’est joué avec la cérémonie de lancement. Cette rencontre a mobilisé les membres de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d’Ivoire (CNPC-CI) ainsi que d’autres acteurs venus de la sous-région.
Poursuivant, il a rassuré les opérateurs quant à leur implication dans les programmes de location-vente de logements initiés par l’Etat. Et de relever, « pour le moment, nos promoteurs n’ont pas la facilité d’avoir des crédits longs avec les banques commerciales pour s’engager sur la location-vente ».
« L’Etat ne peut pas continuer à s’endetter pour la mise en œuvre de ce processus. Cela veut dire qu’il faudra que les promoteurs immobiliers nationaux et ceux qui viennent de l’extérieur nous aident et prennent le relais », a dit le représentant du ministre de la Construction.
Pour sa part, Siriki Sangaré, le président de la CNPC-CI a égrainé les avantages du SIMMOFI. « Ce salon est une occasion unique de rassembler les acteurs clés du secteur. Notamment, les promoteurs immobiliers, les institutions financières, les investisseurs et les innovateurs ».
« Ensemble, nous pourrons explorer de nouvelles opportunités, forger des partenariats solides et élaborer des solutions innovantes pour répondre aux défis actuels », a fait savoir M. Siriki Sangaré, le président de la CNPC-CI.
Quant à Yoro Daniel, le secrétaire à l’Organisation de la CNPC-CI et Commissaire général de ce salon, il s’est appesanti sur la nécessité de s’inspirer des autres pays pour juguler les problèmes de logement en Côte d’Ivoire.
« Nous avons un déficit de 600.000 logements. La méthode traditionnelle que nous utilisons permet de construire 3.000 logements par an. Nous devons changer de mentalité et aller vers les nouvelles technologies pour produire des maisons plus rapidement afin de combler ce déficit », a-t-il souligné.
« La solution au problème de déficit de logements en Côte d’Ivoire est de produire des maisons de qualité en masse, mais avec des financements qui puissent permettre aux Ivoiriens d’avoir des logements décents à moindre coût », a fait remarquer M. Sangaré.
A en croire M. Yamoussa Coulibaly, l’organisation du SIMMOFI est un nouveau signe qui montre la détermination des promoteurs immobiliers en Côte d’Ivoire à œuvrer pour la résilience de leur secteur d’activité.
« Nous sommes vraiment engagés et le ministre Bruno Koné, notre ministre de tutelle, nous soutient dans cette démarche qui met les projecteurs sur le foncier et l’immobilier ivoirien au-delà de nos frontières », a-t-il déclaré.
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