Des centaines de délégués de l’Association des producteurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire (ANAPROCI) ont demandé au gouvernement de fixer le prix d’achat bord du kilogramme de café et de cacao à 60 % du prix CAF, conformément aux textes régissant leur commercialisation sur le marché national.
« Nous demandons simplement que ce qui nous revient de plein droit nous soit donné », a déclaré le président de l’association, Kanga Koffi, présidant une assemblée générale extraordinaire, mercredi 25 septembre 2024, à Daloa, à quelques jours de l’annonce des prix d’achat bord champ de ces deux produits.
M. Koffi a rappelé que le gouvernement avait justifié la revalorisation du prix du kilogramme de cacao à 1500 francs lors de la campagne intermédiaire écoulée par l’adoption du système de vente anticipée et expliqué que la flambée enregistrée sur les cours mondiaux à cette époque ne pouvait être répercutée aux producteurs qu’au cours de la campagne qui s’ouvre bientôt.
L’ANAPROCI souhaite que cette répercussion se fasse dans la « transparence » qui exige que les acteurs de la filière sachent à combien les produits ont été effectivement vendus sur le marché international l’an passé et dans le respect de la règle de 60 % du prix CAF.
Selon leurs simulations, l’application du prix CAF à la flambée des prix enregistrés au cours de la campagne 2023-2024 devrait conduire à un prix d’achat aux producteurs de 5000 francs CFA le kilogramme au moins cette année.
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