Côte d’Ivoire / Des acteurs de la filière palmier à huile distingués dans l’ordre du mérite agricole

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani a élevé, mardi 25 mai 2021, au total 143 acteurs de la filière palmier à huile  aux grades de commandeurs, d’officiers et de chevaliers du mérite agricole pour leur contribution à la valorisation de l’agriculture ivoirienne.

“Au-delà de la tradition républicaine, elle consacre un moment privilégié pour rendre hommage et à célébrer en présence des collègues, des parents et amis, des concitoyens qui se sont distingués de façon exceptionnelle et significative, par des services de qualité rendus à la nation”, a déclaré M. Adjoumani

Selon le ministre d’Etat, le nombre de récipiendaires pour cette édition témoigne de la considération que le président de la République accorde au secteur agricole, ajoutant que la filière palmier à huile est un levier important de  l’économie nationale.

Le président de l’Association interprofessionnelle du palmier à huile (AIPH), Constantin Kodjo, a, au nom de tous les acteurs de la filière, exprimé son infinie gratitude au chef de l’Etat et au gouvernement ivoirien pour cet honneur en leur faveur.

Au nom des récipiendaires, Berthé Abdoulaye a précisé qu’ils sont honorés par les distinctions. Il a promis que cette action de l’Etat galvanise les acteurs à surtout faire ‘’plus et mieux’’.

La Côte d’Ivoire reste compétitive dans la filière au plan continental, grâce à un verger de 210.000 ha répartis en 160.000 ha de plantations villageoises (PV) et 50.000 ha de plantations industrielles (PI).

La filière, selon les chiffres les plus récents, brasse un chiffre d’affaires d’un peu plus de 500 milliards de F CFA et fait vivre deux millions de personnes avec 200.000 emplois réguliers. La production de l’huile de palme représente 3,13% du Produit intérieur brut (PIB) ivoirien.

Le marché ivoirien consomme 45% de la production nationale d’oléagineux, et les 55% restants sont destinés à l’exportation, principalement dans les espaces UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine) et CEDEAO (Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest), qui restent encore largement déficitaires.