Les assises de la Commission nationale de la carte scolaire, visant à établir des stratégies de la planification et des statistiques du système éducatif, se tiennent du 25 au 26 juillet 2024, à Yamoussoukro. Elles permettent d’évaluer les besoins et de dessiner les perspectives 2024-2027.
Ces assises nationales portant sur la carte scolaire du public, ont lieu après celles du privé, organisées du mardi 21 au samedi 25 mai 2024. Le thème de la session de Yamoussoukro est « Carte scolaire et égalité d’accès à une école de qualité ».
A cette occasion, la communauté éducative a tablé sur les activités de l’année scolaire 2024 et élaboré des perspectives. La rencontre a permis d’évaluer les besoins en termes d’infrastructures scolaires pour un accès équitable à l’école et une formation de qualité.
Le directeur de Cabinet, Raoul Konan Kouadio, représentant la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, le professeur Mariatou Koné, a procédé jeudi à l’ouverture des travaux des assises de la Commission nationale de la carte scolaire 2024.
« En termes de prévision pour les trois années à venir, c’est-à-dire jusqu’en 2027, ce sont au total 8 895 salles de classe et 277 collèges qui sont projetés en termes de construction », a indiqué M. Raoul Konan Kouadio.
Parmi ces infrastructures, dira-t-il, figurent 13 Lycées d’excellence de jeunes filles avec internats, d’une capacité moyenne située entre 800 et 1 000 élèves, qui seront construits, grâce aux efforts du gouvernement et des partenaires techniques et financiers pour faciliter l’accès de la jeune fille à l’école.
M. Raoul Konan Kouadio a fait savoir que « de 2011 à 2023, ce sont 6 547 salles de classe qui ont été réalisées pour le préscolaire contre 1 454 salles pour la période de 2000 à 2011, soit quatre fois plus de réalisations en 12 ans ».
Pour le primaire, on note la construction de 37 700 salles de classe dans le public entre 2011 et 2023 contre 14 302 salles de classe de 2000 et 2011, a-t-il poursuivi, relevant que pour le secondaire d’énormes efforts ont été consentis par l’Etat pour améliorer l’accessibilité à l’école.
Il a, en outre, révélé que ce sont 522 nouveaux lycées et collèges qui ont été ouverts entre 2011 et 2023 contre 109 entre 2000 et 2011. Cela a permis à des régions à forte densité humaine comme le Haut-Sassandra, le Goh, la Nawa et le Lôh-Djiboua, de multiplier leur nombre de salles de classe.
Inza Meité, le responsable de la Direction des études, des stratégies de la planification et des statistiques (DESPS) a précisé que cette session qui porte sur la validation des mesures de la Carte scolaire 2024, est le couronnement de tout un processus qui a débuté en novembre 2023.
Les échanges autour de la carte scolaire ont impliqué l’administration déconcentrée, les collectivités territoriales et le ministère à travers la DESPS et les structures déconcentrées de l’éducation, à savoir les Directions régionales de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (DRENA) et les Inspections de l’enseignement préscolaire et primaire (IEPP).
Selon le directeur des études, des stratégies de la planification et des statistiques, « sur les 522 collèges construits sur toute l’étendue du territoire, près des deux tiers l’ont été par les Conseils régionaux, grâce notamment aux appuis budgétaires du gouvernement ».
Les assises de la Commission de la carte scolaire constituent un outil d’aide à la prise de décision, indispensable au dispositif général de couverture et de maillage du territoire national en infrastructures scolaires.
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