Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a réitéré, lundi 29 juillet 2024 à Abidjan, son ambition de faire des ressources minérales et de l’énergie le levier d’une nouvelle phase de croissance soutenue et durable du pays.
Il s’exprimait à l’ouverture de l’atelier de validation des éléments structurants de la politique nationale de l’Energie et des ressources minérales qui prendra fin le 02 août 2024.
Durant cinq jours de travaux, des consultants internationaux et nationaux, justifiant de compétences et d’expertises établies plancheront sur les éléments structurants de la politique nationale de l’énergie et des ressources minérales.
M. Sangafowa-Coulibaly a suggéré aux experts que la politique sectorielle puisse valoriser et optimiser les liens synergiques entre les trois secteurs qui doivent concilier l’impératif du développement harmonieux avec le développement agricole continu du pays, préserver l’environnement, profiter directement ou indirectement à l’ensemble de la communauté nationale et assurer des revenus aux générations futures.
En exposant ses priorités au comité de pilotage, le ministre a recommandé que la politique sectorielle valorise et optimise les synergies entre les secteurs minier et énergétique, tout en conciliant le développement harmonieux avec l’agriculture, la préservation de l’environnement, et en assurant des bénéfices directs et indirects pour l’ensemble de la communauté nationale, ainsi que des revenus pour les générations futures.
« Ce n’est qu’à ce prix que nous pourrons faire en sorte que les découvertes actuelles et futures deviennent une source de concorde et de prospérité partagée, plutôt qu’une source de discorde », a-t-il souligné.
Réaffirmant sa confiance en les participants, le ministre a exprimé le souhait que l’étude soit totalement indépendante et axée exclusivement sur les intérêts du pays. Il a insisté sur le fait que la politique sectorielle de la Côte d’Ivoire doit être spécifique, distinctive et innovante.
« L’indépendance des consultants vis-à-vis des divers centres d’influence de l’écosystème international m’est apparu primordiale pour la conduite de réflexions non orientées et pour ce faire. Il fallait proscrire le risque de se voir proposer des modèles préconçus par des cabinets internationaux de renom, simplement ajustés à la marge», a mentionné le membre du gouvernement.
M. Sangafowa-Coulibaly a invité les participants à garder ces principes à l’esprit et à adopter une approche critique, ouverte, et constructive lors de l’évaluation des axes d’orientation proposés. Il a encouragé des débats d’idées dans un esprit de courtoisie et de respect mutuel.
Les propositions issues des travaux, une fois validées par le comité de pilotage, serviront de cadre pour les orientations stratégiques soumises à l’approbation du gouvernement.
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