Comme le révèle La lettre du Continent dans son numéro 770, le nouvel actionnaire de Petroci Holding traîne encore les pas huit (8) mois après l’annonce de la privatisation des activités de gaz GPL de la compagnie nationale.
C’est le 29 juin 2017, qu’Ibrahima Diaby, directeur général de l’entreprise nationale, confirmait devant la presse la cession déjà annoncée par le gouvernement de l’activité d’emplissage et de distribution de gaz butane. Et c’est l’opérateur privé Puma Energy, contrôlé par le groupe néerlandais Trafigura Beheer BV, qui a remporté le gros lot.
Cette dénationalisation partielle fait suite aux contre-performances enregistrées par la Petroci depuis la fin de l’exercice 2015.
La société présentait alors un résultat d’exploitation déficitaire dû à la fois à la chute des cours mondiaux du pétrole brut et aux pertes de l’activité de distribution.
A l’issue d’un audit organisationnel et social, les pouvoirs publics sont arrivés à la conclusion d’une privatisation.
En décembre 2015, la base logistique de Vridi est cédée à une nouvelle entité, Petro-Sea Logistics, avec réduction du personnel.
Dès mai 2017, les négociations engagées quelques mois plus tôt entre Petroci Holding et Puma Energy, dont la représentation ivoirienne est gérée par Ahmadou Touré, neveu d’Alassane Ouattara, aboutissent à la signature d’un accord portant sur un parc de 37 stations-services.
Initialement prévue pour être complète dans un délai « indicatif » de deux mois, la cession est peut-être toujours en cours de finalisation, ce qui expliquerait que Puma Energy n’ait pas encore débuté ses activités. N’oublions pas qu’une NewCo (nouvelle entreprise commune) doit voir le jour.
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