La dette extérieure de la Côte d’Ivoire cumule à 42 %. Ce chiffre inquiète beaucoup d’Ivoiriens qui pensent que ce niveau d’endettement constituera une sorte d’impedimenta pour le développement futur du pays. Mais pour la Banque mondiale, il n’y a pas de raison de s’en alarmer.
« 42% de dette, c’est sûr que ce n’est pas très agréable. Mais le taux de la dette s’apprécie selon deux critères : les investissements et le taux de croissance. Si la dette est utilisée pour investir dans les infrastructures économiques, pour créer des richesses, et que le taux de croissance est maintenu, il n’y a pas de raison de s’inquiéter », a indiqué le vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Hafez Ghanem, ce mardi 18 septembre, face à la presse dans les locaux de l’institution financière à Abidjan-Cocody.
A cet égard, M. Ghanem s’est félicité des performances économiques de la Côte d’Ivoire dont le taux de croissance est très encourageant.
« Le taux de croissance de la Côte d’Ivoire est très intéressant et les résultats sont très bon en termes d’équilibre macroéconomique. Nous sommes là à ce propos pour voir avec le gouvernement ce qu’il faut faire pour soutenir cette performance », a-t-il encensé.
Toutefois, pour le vice-président de la Banque mondiale, l’Etat doit encore faire des efforts pour traduire ces indicateurs en résultats palpables afin que les défavorisés en bénéficient.
Par ailleurs, M. Hafez Ghanem a souligné que l’aide de la Banque mondiale s’orientera en priorité vers les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’emploi jeunes.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article