Selon Didier Acouetey, président de Africa SME champions forum, initiateur de cette rencontre au sommet, il s’agit de sélectionner les 100 meilleures Pme du continent et les inciter à se constituer en grands groupes pour bénéficier des financements des institutions internationales, et devenir des géants industriels. Car, explique-t-il, « les banques de développement sont plus enclines à financer les grandes entreprises qui ont une certaine taille pour absorber leurs fonds. » « L’idée, c’est de réunir des Pme pour en faire des géants industriels. C’est pour cela que nous avons convié les géants dans les divers domaines économiques, afin de les amener à accompagner les Pme africaines dans leur plan de développement », a-t-il explicité.
Pour lui, les Pme africaines doivent sortir de leur confort pour aller à la conquête du marché international, où elles trouveront tous les mécanismes et financements pour leur développement. Cela, pour ne plus subir les chocs financiers internationaux. Le principal partenaire de l’évènement, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) s’est dit disposée à accompagner les Pme dans la conquête du marché international.
Ould Tah Sidi, président de ladite banque, qui a animé une conférence de presse en compagnie de Didier Acouetey, a indiqué que l’intérêt que la Badea porte aux Pme vient d’un constat très simple : plus de 90% du tissu économique africain sont constitués de Pme et que celles-ci fournissent 70% de la main-d’œuvre active.
C’est pourquoi, il pense que pour augmenter les chances de succès des Pme africaines pour devenir des géants industriels, il est impératif que tous les acteurs concernés par la question se réunissent autour d’une même table, travaillent la main dans la main pour sortir avec des solutions adaptées en fonction du contexte de chaque pays, du contexte de chaque secteur et de chaque type d’entreprise.
« A la Badea, nous sommes très optimistes par rapport à l’avenir. Surtout que nous avons vu un engagement de tous les acteurs à soutenir les Pme. C’est aussi une prise de conscience des Pme elles-mêmes de la nécessité de travailler avec tous les acteurs et aussi de prendre leur destin en main, car personne ne le fera à leur place », a tranché Ould Tah Sidi.
Edoh Kossi Amenouve, directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), a rappelé la vocation première de son institution, celle d’apporter des financements à long terme. D’où sa satisfaction d’être partie prenante à ce forum où, a-t-il souligné, la Brvm est prête à accompagner les Pme dans leur plan d’extension au marché international.
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