Certains ont la main verte, d’autres le cerveau. Dans la tête de Jacques Olivier N’Guessan Koffi, patron de TYEGRO-CI, les concepts se bousculent pour faire pousser des deals écologiques.
Avec des produits comme le cuir végétal, fait de feuilles d’ananas ou le charbon, émanant de déchets agricoles et ménagers, l’entrepreneur de 22 ans a bâti son business sur l’économie circulaire.
Et son succès, il l’écrit avec les distinctions qui fleurissent son parcours : “The Anzisha Prize”, “African Leadership Academy (ALA)”, le “Prix du Meilleur Jeune Entrepreneur Agricole en 2016”, etc.
Dans les laboratoires de l’entreprise, l’équipe a mis au point le Yal-char, un charbon fabriqué à partir de déchets agricoles (peau de manioc, de banane, feuilles et tiges de maïs…).
Le Yal-char n’émet pas de fumée, produit moins de gaz à effet de serre et est plus résistant à la combustion que le charbon de bois. Il est donc une innovation majeure. Avec le cuir végétal, ces solutions concrètes ont hissé l’entreprise TYEGRO-CI à l’avant-garde du combat pour la protection de l’environnement.
Issu d’une famille de paysans, Jacques Olivier a réussi à démontrer que les déchets agricoles et ménagers sont une véritable mine d’or. L’entrepreneuriat vert a ouvert à TYEGRO-CI de belles perspectives.
Mais bien plus que cette rentabilité, la plus grande satisfaction de Jacques Olivier est de contribuer à l’équilibre de l’environnement par des actions concrètes.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article