La Côte d’Ivoire est aujourd’hui le premier exportateur et le deuxième producteur mondial de noix de cajou brutes. En 2017, la production a atteint 711 000 tonnes, soit 23 % de la production mondiale.
La Banque mondiale veut soutenir la transformation de la noix de cajou en Côte d’Ivoire. Pour ce faire, elle a approuvé le mardi 10 avril un prêt de plus de 100 milliards Fcfa pour aider les acteurs à accroître la productivité et la qualité de la production afin de favoriser le développement du secteur de la transformation de la noix de cajou.
Environ 225 000 producteurs bénéficieront directement des interventions menées au titre du Projet d’appui à la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde. Les entreprises de la filière en profiteront également, depuis les petites unités de transformation jusqu’aux installations industrielles d’une capacité annuelle de 3 000 à 10 000 tonnes, en passant par les petites et moyennes entreprises qui s’occupent du stockage des noix de cajou brutes. Ces investissements devraient créer environ 12 000 emplois directs, dont 50 % occupés par des femmes.
« La noix de cajou est l’une des principales sources de revenu pour les petits exploitants de Côte d’Ivoire et la pièce maîtresse des grands systèmes agricoles du pays. Cette filière concerne environ 2 millions de personnes, essentiellement dans le nord du pays, plus pauvre, où elle est devenue la première source de revenus monétaires en milieu rural », explique Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire. « En développant la filière anacarde et en l’intégrant davantage dans les marchés mondiaux, ce nouveau projet a un grand potentiel pour créer des emplois dans les régions rurales grâce à l’agriculture et l’industrialisation, ce qui contribuera à faire reculer la pauvreté».
Economie
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