105,9 milliards de Fcfa. C'est le montant des financements accordés par le Japon à la Côte d'Ivoire pour la réalisation d'infrastructures, notamment la construction de l’échangeur du carrefour Solibra et de trois échangeurs sur le boulevard Mitterrand de Cocody à la Riviera.
Le Japon, à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), participe à la mise en place d’infrastructures en Côte d’Ivoire. Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba a cité notamment la réalisation de l’échangeur du carrefour Solibra (échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise), d’un montant de 28 milliards de Fcfa dont 25,2 milliards Fcfa de financement de la Jica. « Le Japon finance également la construction de trois échangeurs sur le boulevard Mitterrand de Cocody à la Riviera pour 80,7 milliards de Fcfa », a mentionné le ministre du Commerce, faisant remarquer que tous ces projets s’inscrivent dans le plan stratégique du Grand Abidjan pour fluidifier les transports.
Il a profité du séminaire d’affaires sur la qualité des infrastructures qui a eu lieu ce mercredi 12 juin 2019 à la Maison de l'entreprise, à Abidjan-Plateau, pour remercier les autorités japonaises, notamment le ministre en charge de l’Administration du territoire, des Infrastructures, du Transport et du Tourisme du Japon, Otsuka Takashi pour les initiatives de son pays en faveur de la Côte d'Ivoire. Ce séminaire qui se tient en prélude à la 7ème édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 7) sur le thème : « Financement de la mise en œuvre de projets et opportunités d'investissement dans les infrastructures et l'énergie en Afrique », a été l'occasion pour le ministre Souleymane Diarrassouba de noter qu'il s'agit d'une opportunité pour l’Afrique.
De l'avis de ce dernier, la Ticad 7 s’inscrit dans le cadre de la recherche de solutions aux problèmes auxquels est confrontée l’Afrique en matière de financement des infrastructures et de l’énergie. « Les spécialistes reconnaissent que le potentiel commercial du continent et plus singulièrement de la Cedeao est très peu valorisé en raison de la faiblesse des infrastructures de transport qui entravent le développement des affaires dans la région.
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