Le directeur général de l’énergie, Sabati Cissé, qui représentait le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a fait savoir que le taux d’accès à l’électricité en Côte d’Ivoire, c’est-à-dire les populations vivant dans les localités électrifiées par rapport à la population totale, a dépassé la barre des 95%. Quant au taux de couverture, il est de 85% et celui de la desserte, 65%.
Pour atteindre ces performances, dit-il, la Côte d’Ivoire s’est dotée de plusieurs outils pour améliorer la qualité de l’électrification des zones rurales. Il s’agit du programme national pour l’électrification rurale visant à électrifier toutes les localités d’au moins 500 habitants à l’horizon 2025 ; la politique sectorielle de développement des énergies renouvelables et le dernier outil en cours de mise en place, est le plan d’action de l’électrification hors réseau.
Le directeur général de l’énergie, Sabati Cissé, a exprimé sa gratitude à l’Are pour la confiance placée en la Côte d’Ivoire et ses autorités à travers l’organisation de ce forum, la rassurant de la disponibilité de son pays à accueillir des événements de telle ampleur.
Selon lui, le forum suscite naturellement beaucoup d’espoirs et constitue une nouvelle opportunité pour les différents acteurs d’être mieux outillés pour contribuer à agresser durablement les défis de l’accès à l’électricité des zones rurales en Afrique.
« Je voudrais vous inviter à tirer le maximum d’enseignement en mettant à profit les précieux avis des uns et des autres, mais surtout en partageant de façon large les expériences réussies », a exhorté Sabati Cissé.
Pour directeur général de l’Are, David Lecoque, 10,9 milliards
de dollars sont investis chaque année dans toutes les énergies propres
dans les pays en développement. « Un investissement annuel de 35
milliards de dollars est nécessaire pour parvenir à l'accès universel à
l’énergie d’ici à 2030, ce qui signifie que nous devons multiplier par
trois les investissements annuels pour atteindre les objectifs fixés »,
dit-il.
Pour atteindre les objectifs escomptés, dit-il, la
majorité des nouveaux investissements devront provenir du secteur privé.
Cela inclut à la fois les investisseurs traditionnels tels que les
partenaires financiers internationaux et les institutions de financement
du développement, les banques commerciales, les investisseurs d’impact,
les fondations et les philanthropes.
Pour David Lecoque, l’idée
est de fédérer l’ensemble du secteur privé et des parties prenantes pour
réaliser sur le terrain l’accès à l’énergie renouvelable pour tous. Et
que l’objectif est de réunir les investissements qu’il faut pour l’accès
à l’énergie renouvelable en Côte d’Ivoire, dans la sous-région, et pour
l’ensemble de l’Afrique et les marchés émergents.
Aussi s’est-il
félicité de la mobilisation des participants qui sont environ 500 et à
peu près 1000 qui suivent le forum en ligne à travers le monde.
A noter que c’est la deuxième fois que ce forum est organisé en Côte d’Ivoire, après la 5e édition en 2019.
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