C'est une excellente nouvelle pour le secteur de l'anacarde en Côte d'Ivoire ! Trois zones agro-industrielles, construites à Korhogo, Bondoukou et Séguéla, vont désormais être gérées par les acteurs de la filière eux-mêmes.
Qu'est-ce que ça signifie ?
Ces zones ont été créées pour transformer l'anacarde sur place, en Côte d'Ivoire, plutôt que de l'exporter brute. Cela permet de créer de la valeur ajoutée, des emplois et de développer l'économie locale.
Pourquoi c'est important ?
En confiant la gestion de ces zones à la filière, l'État donne aux producteurs et aux transformateurs un rôle plus important dans le développement de leur secteur. Ils seront plus impliqués dans la prise de décisions et pourront mieux défendre leurs intérêts.
Quelles sont les conséquences ?
Grâce à ces zones agro-industrielles, la capacité de transformation de l'anacarde en Côte d'Ivoire va augmenter considérablement. On estime que 150 000 tonnes d'anacarde supplémentaires pourront être transformées à partir de 2026.
Ce qu'ils ont dit
* Kobenan Kouassi Adjoumani (Ministre de l'Agriculture) : "Nous sommes conscients de l'importance de cette tâche et nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour assurer une bonne gestion de ces zones."
* Mamadou Diomandé (Directeur de la Sogedi) : "Nous sommes ravis de cette collaboration avec le conseil du coton et de l'anacarde et nous sommes prêts à accueillir les opérateurs sur ces sites."
* Mamadou Berté (Directeur général du conseil du coton et de l'anacarde) : "Les entreprises qui s'installeront sur ces zones devront payer une redevance, mais elles bénéficieront de nombreux avantages."
En résumé, c'est une avancée majeure pour la filière de l'anacarde en Côte d'Ivoire. Cela va permettre de développer l'industrie locale, de créer des emplois et de renforcer l'économie du pays.
Et vous, qu'en pensez-vous ?
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