Le Secrétariat exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (SE-CNFCI) et le Secrétariat permanent de la Commission nationale des frontières du Burkina Faso (SP-CNF) ont procédé respectivement le 12 mars 2021, à Ferkessédougou en Côte d’Ivoire et le 15 mars 2021 à Gaoua au Burkina, à la vulgarisation auprès des acteurs de ces régions frontalières, de l’accord-cadre de coopération transfrontalière signé entre les deux gouvernements.
Les deux ateliers visaient à favoriser une véritable appropriation de cet instrument juridique par les acteurs concernés des deux pays, indique un communiqué du SE-CNFCI dont copie a été transmis lundi 22 mars 2021 à l’AIP.
Les participants, notamment les chefs de circonscription administrative, les présidents des conseils des collectivités territoriales, les responsables des services techniques déconcentrés, les autorités coutumières et religieuses et les organisations de la société civile de la région des deux pays ont été invités à être « des puissants relais auprès de leurs communautés respectives pour une bonne compréhension et appropriation de cet accord- cadre pour la réussite de sa mise en œuvre ».
L’Accord-cadre de coopération transfrontalière a été conjointement présenté par Nurudine Oyewole et Mariame Bance, chef du département de la coopération transfrontalière et du développement des zones frontalières au SP-CNF.
Cette présentation a mis en relief le contexte d’élaboration de cet accord-cadre, les objectifs, les parties prenantes, les domaines de coopération, les responsabilités des parties prenantes, les organes de gouvernance, le financement et le contrôle des actions de coopération transfrontalière, le règlement des différends, la durée, la dénonciation et les dispositions transitoires.
« L’Accord-cadre, objet de la présente rencontre, permettra aux acteurs frontaliers des deux pays d’entreprendre dans un cadre légal et dans leurs domaines de compétence respectifs des actions de coopération et de développement des espaces transfrontaliers, toute chose qui contribuera à l’amélioration du bien-être des populations riveraines de la frontière », a déclaré le secrétaire permanent du CNF.
Pour le représentant du SE-CNFCI, Coulibaly Abdramane, « ces rencontres témoignent de la nouvelle dynamique que les structures en charge des frontières des deux pays entendent imprimer à leur collaboration ».
« La coopération transfrontalière vient pour dynamiser les relations entre les populations de l’espace frontalier en y créant ainsi un climat de paix, de sécurité qui sont les préalables au développement socio-économique », a-t-il ajouté.
Les séances de vulgarisation de cet accord-cadre ont été possibles grâce à l’appui financier du projet d’appui au Programme Frontière de l’Union Africaine (GIZ/PFUA), précise le document.
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