
Sur la sellette, après qu’une passagère a posté sur Facebook un message dans lequel elle affirme avoir été violentée par la police, à la demande d’agents de cette compagnie, Air Côte d’Ivoire a livré sa version.
D’après un de ses responsables, qui a requis l’anonymat, la passagère en question, une Béninoise nommée Adotevi Johanna, voulait passer outre les règles d’Air Côte d’Ivoire mises en place suite à la panne de son appareil devant faire Abdijan-Cotonou, mardi dernier. Il détaille : « Dans un tel cas de figure, nous procédons à un couplage de vols. C’est-à-dire que les passagers prévus sur l’avion indisponible, sont mis sur un autre vol. Ici, c’est sur le vol de Lagos. Donc, l’appareil va faire Abidjan-Cotonou-Lagos. Du coup, on s’est retrouvé avec un surplus de 18 passagers. On négocient alors pour que des volontaires se désistent. Ils sont pris en charge, et sont prioritaires pour le prochain vol sur cette destination. Dans ce cas précis, plusieurs personnes se sont montrées compréhensives. Elles ont été prises en charge, à l’hôtel Onomo, nourriture et hébergement. Et le lendemain, elles ont embarqué. » Adotevi aurait forcé le passage pour se retrouver dans le vol Abidjan-Cotonou-Lagos alors qu’elle n’avait pas de place.
Deux heures de négociations n’auraient pas suffi à la convaincre de quitter l'appareil. Air Côte d’Ivoire dû appeler les forces de l’ordre de l’aéroport pour la débarquer. « Pour nous, ce qui importe, c’est la sécurité des passagers, pose le responsable de la compagnie ayant requis l'anonymat. Dans notre métier lorsque nous sommes en face d’un passager violent, nous faisons appel aux forces de l’ordre parce que nous sommes ni policiers ni militaires. »
(Source : Soir Info)
1 Commentaires
Anonyme
En Août, 2016 (11:17 AM) Puufff ! Peut être qu'elle avait un rendez-vous important à honorer. Toujours là à chercher à justifier leurs actes.Participer à la Discussion
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