Le projet Biokala, d'un coût d'investissement de plus de 155 milliards de FCFA, basé sur le modèle d'économie circulaire pour produire de l'électricité, a été présenté, vendredi à son cabinet, au ministre de l'Environnement, du développement durable et de la transition écologique, Jacques Konan Assahoré.
''C'est à l'issue de la dernière COP 29 sur le climat à Bakou, en Azerbaïdjan, que j’ai été informé du projet Biokala. J'ai donc trouvé nécessaire de vous rencontrer pour en savoir plus et au besoin, vous accompagner", a introduit M. Assahoré les échanges avec le porteur du projet, David Billon, rapporte une note d'information consultée, lundi, par l'agence de presse Top News Africa.
Accompagné de MM. Xavier de Charentenay et Baptiste Costa-Marini, respectivement Directeur général de Biovea et Business Developer EDF CI, M. Billon a expliqué au ministre le projet basé sur le modèle d'économie circulaire.
''Ce sont les rejets du palmier à huile qui vont servir de matière première sous forme de biomasse. Cette biomasse sera utilisée comme combustible dans une chaudière pour produire de la vapeur et alimenter la turbine électrique de l'usine de Biovea pour produire l'électricité'', a relaté David Billon.
Un défi énergétique qui prévoit de rendre l’électricité accessible pour tous les ménages et qui fera de Biokala la première centrale à biomasse d’Afrique d’une puissance installée de 46 mégawatts (MW). Elle sera la plus importante au monde exclusivement alimentée par des résidus de palmiers à huile (branches et troncs).
Selon David Billon, ce processus de production d’électricité va impacter 12 000 planteurs qui auront des revenus importants. De plus, le projet va générer 500 emplois directs au démarrage (construction) et 1000 emplois à terme.
Hormis Aboisso, région du Sud-Comoé, où Biokala est situé, quatre nouveaux sites ont été identifiés pour la réplication du projet, notamment à Abidjan PK24, Soubré, San-Pedro et Dabou.
Séduit par le projet, à la fois humain et social avec des enjeux importants pour le développement de la Côte d’Ivoire, le ministre Jacques Konan Assahoré a montré la disponibilité de son équipe à appuyer le projet. Il a également révélé la mise en place d’un fonds vert estimé à ''200 millions de dollars logés dans les comptes'' de l’ONU.
''Je souhaite que Biokala en soit éligible pour transformer notre pays en un hub énergétique afin d’aider la Côte d’Ivoire à doubler sa capacité de production énergétique'', a conclu le ministre de l'Environnement, du Développement durable et de la transition écologique.
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