Les membres du conseil d’administration du Conseil de régulation, de contrôle et de suivi des activités de la filière hévéa-palmier à huile (Conseil hévéa-palmier à huile) ont été officiellement installés mercredi par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly.
Seul candidat à la présidence de l’organe, M. Ibrahima Fanny, représentant de la Présidence de la République, a été élu à l’unanimité des 11 membres présents sur les 12 que compte le Conseil hévéa-palmier à huile, composé de façon paritaire de représentants de structures étatiques et des acteurs des filières.
Lors de la cérémonie d’installation organisée au 23ème étage de l’immeuble de la Caistab, au Plateau, à Abidjan, le ministre a précisé qu’après la réforme initiée en novembre 2015, les filières hévéa et palmier à huile se sont distinguées par leur bonne organisation, à travers l’AIPH et l’APROMAC. C’est pourquoi, contrairement aux Conseils des filières café-cacao et coton-anacarde, celui-ci ne prend en compte que la fonction de régulation et non de développement.
“A la différence des réformes opérées dans les filières café-cacao et coton-anacarde, qui, au-delà de la régulation, impliquent aussi la gestion des filières à travers des actions de développement, la présente réforme se limite au rôle régalien de l’Etat où les missions de l’organe de régulation consistent à définir les règles qui doivent régir les activités des deux filières et à veiller à leur application dans l’intérêt de tous les acteurs”, a précisé Sangafowa Coulibaly.
Assurant le conseil d’administration de la disponibilité de son département à l’accompagner dans sa mission, le ministre a invité le directeur général du Conseil hévéa-palmier à huile, Coulibaly Fougnigué Edmond, à s’engager, dès la mise en place de son équipe, à mettre en oeuvre de façon diligente, deux recommandations prioritaires du gouvernement relatives à la reforme de ces eu filières.
Il s’agit, a-t-il dit, de procéder, à travers deux études, l’une sur le mécanisme de fixation du prix au producteur et l’autre sur la fiscalité dans chacune des deux filières, pour permettre une rémunération équitable de tous les acteurs, et assurer la compétitivité des usiniers aussi bien au niveau national qu’international. “Cela contribuera à créer un environnement favorable au développement de la 2ème transformation dans la filière hévéa et assurer la durabilité de ces filières”, a conclu le ministre qui était entouré de ses proches collaborateurs.
Economie
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