De retour en Afrique depuis une quinzaine d’années, la striure brune poursuit son expansion en Afrique centrale notamment. Une avancée qui inquiète les pays de l’Afrique de l’ouest pour qui ce tubercule a une importance particulière.
Le programme Wave financé par l’aide au développement britannique et la Fondation Bill et Melinda Gates a réuni la semaine dernière les pays membres de l’initiative à Cotonou pour réfléchir sur les moyens de faire face à cette menace. « Cette maladie, nous l’appelons dans notre jargon, l’Ebola du manioc. Parlons du Nigeria : un pays qui a 180 millions d’habitants, dont 80 % dépendent du manioc pour leur alimentation. Si ce virus arrive au Nigeria, ce sera une catastrophe humanitaire. Si ce virus arrive au Nigeria, ça voudra dire qu’il est au Bénin, au Togo et en Côte d’Ivoire. », a alerté le docteur Justin Pita.
Il a par ailleurs fait part des actions entreprises pour freiner la propagation de la maladie notamment le développement de variétés plus résistantes. Le manioc constitue une denrée des plus consommées et cultivées dans la plupart des pays de 'lAFrique de l'Afrique de l'ouest dont le Nigéria où la production est estimée à 55 millions de tonnes (2017), faisant du pays le plus gros producteur au monde.
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