Désormais, à la Gare de Bassam à Treichville, ce ne sont plus les Gbakas, taxis communaux et intercommunaux qu’on verra, mais plutôt des bus de la Société des transports abidjanais (Sotra).
Les autorités municipales ont décidé de mettre cet espace à la disposition de la société d’Etat pour exploitation, contribuant ainsi à leur manière à relever le défi de la mobilité urbaine à Abidjan.
La cérémonie de mise en service officielle de ce point de desserte et de départ des bus de la Sotra s’est tenue hier, en présence des membres du top management de la société, des autorités municipales avec leurs relais et du préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié.
Se félicitant de la concrétisation de ce projet, le directeur général de la Sotra, Méité Bouaké, a indiqué que cette nouvelle gare de la Sotra est un hub pour la Sotra et globalement pour le transport urbain à Abidjan.
« La gare de Bassam a été, de tous temps, un point de départ vers toutes les communes d’Abidjan. Elle va continuer à être ce point de départ pour les bus de la Sotra vers toutes les destinations du district. Ça devient un hub pour nous et pour le transport urbain à Abidjan », s’est-il félicité.
À la gare de Bassam, ce seront les grands bus qu’on connaît tous, mais aussi les navettes très modernes de la Sotra qui transporteront les usagers vers les autres communes. L’entreprise publique joue ainsi le rôle qui lui a été confié depuis sa création, à savoir le transport, dans le confort et la sécurité, des Abidjanais.
Toute chose qui n’a pas laissé indifférents le préfet d’Abidjan qui a vivement salué ce déploiement de la Sotra qui, a-t-il souligné, contribue au processus d’instauration de l’ordre dans lequel il est vivement engagé.
« On ne peut plus se permettre de laisser prospérer le désordre à Abidjan. C’est pourquoi, nous saluons l’effort de la Sotra qui contribue à la réussite de notre action. L’ordre garantit la sécurité et donc la quiétude des populations. C’est à cela que nous nous attelons », a-t-il déclaré.
A la Gare de Bassam, c’en est donc fini du ballet brouillant, violent et parfois meurtrier des gbakas et wôrôs wôrôs.
Chaque année, des bagarres entre gnambros (chargeurs informels des véhicules) pour l’occupation de ce point stratégique ont toujours débouché sur des pertes en vies humaines, traumatisant ainsi les populations riveraines comme l’a révélé Kouamé Etchi, le président du comité de gestion de la cité Arras 2, le quartier mitoyen à cette gare.
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