« La Côte d’Ivoire devrait abriter le congrès de l’Union postal universel en 2004. Mais compte tenu de la situation sociopolitique, cela n’a pas eu lieu. Après en 008, c’était au tour du Kenya de permettre à l’Afrique d’accueillir ce congrès pour la deuxième fois. Mais encore pour les mêmes raisons de sécurité, cela n’a pas été possible. La Côte d’Ivoire est revenue à la charge et grâce au retrait de l’Ethiopie, notre pays devrait organiser ce 27e congrès en 2020. Mais comme vous le savez, en raison de la crise sanitaire du coronavirus, le congrès n’a pas pu se tenir. Aujourd’hui on peut le dire, le signe indien a été vaincu. L’Afrique accueille enfin l'UPU après plusieurs années d'attente », s’est-il réjoui.
Pour le chef du gouvernement, « C'est un événement dont chacun mesure l'importance pour trois raisons :
1-la nature de la poste. Aujourd'hui cette industrie doit se réinventer.
2-La tenue de ce congrès est la face victorieuse sur la pandémie.
3-L'organisation sur notre continent pour la 2e fois incarne la monté en puissance du continent africain et la confiance en notre pays. Cela implique le développement du numérique et la digitalisation des services postaux ».
Selon le ministre de l'Économie numérique, des Télécommunications et de l'Innovation, Roger Adom, qui intervenait à cette tribune, ce sont plus de 600 délégués présents à Abidjan et plus de 1000 personnes connectées qui prennent part à ce 27e congrès de l’UPU qui a la particularité d’être hybride.
Pour sa part, le président du Comité d’organisation, Diakité Coty Souleymane, a indiqué que « le défi est la réussite de ce congrès. Mon rôle est de veiller au bon déroulement des discussions. Je vous invite à privilégier le consensus ».
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