Tout est parti d’une information anonyme, selon la directrice départementale des mines qui, à son tour, a informé le procureur près de la section du tribunal de Soubré, Koné Alexandre.
Le 16 mai 2018, les forces de sécurité ont détruit dix dragues qui appartenaient à des orpailleurs clandestins exerçant dans la zone de biodiversité, zone aménagée dans le cadre de la construction du barrage hydroélectrique de Soubré.
Tout est parti d’une information anonyme, selon la directrice départementale des mines qui, à son tour, a informé le procureur près de la section du tribunal de Soubré, Koné Alexandre. Celui-ci va donc mobiliser les forces de sécurité pour se rendre sur les lieux. Là, ils découvrent une quarantaine de dragues d’orpailleurs en activité. Ils vont réussir à en détruire dix.
« Ce sont d’importants arsenaux d’orpaillage traditionnel que nous avons découverts, notamment des moteurs, des pirogues, des bassines, des fûts, des tuyaux, des tenues de plongée », a expliqué Kouadio Solange. Avant d’ajouter: « faute de moyens pour joindre les deux rives du fleuve, les forces de défense auraient pu détruire l’ensemble des dragues identifiées. La situation est très préoccupante car ces orpailleurs utilisent le mercure qui est nuisible à la santé des hommes et des animaux». Profitant donc de l’occasion, Mme Kouadio a lancé un appel pour une synergie d’action pour traquer ces orpailleurs clandestins.
«Pendant que nous sommes sur cette rive ici, en face de nous, il y a des dragues occupées par des orpailleurs en pleine activité au nez et à la barbe des forces de l’ordre qui ne peuvent accéder à l’autre rive où ils sont en train de polluer l’eau. La situation est vraiment dramatique et inquiétante », a-t-elle déploré.
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