Et ce, conformément à la volonté du gouvernement ivoirien d'aider les consommateurs en luttant contre la vie chère.
Invité de la tribune des observateurs des médias, le mardi 1er mars 2022, à la maison de la presse à Abidjan-Plateau, autour du thème : « Le poisson thon dans le quotidien des ivoiriens : Comment sauver l’activité et continuer à approvisionner le marché ? » Youssouf Traoré président de la Fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire (Fenacci) a appelé à l’assouplissement du décret.
Invité de la tribune des observateurs des médias, le mardi 1er mars 2022, à la maison de la presse à Abidjan-Plateau, autour du thème : « Le poisson thon dans le quotidien des ivoiriens : Comment sauver l’activité et continuer à approvisionner le marché ? » Youssouf Traoré président de la Fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire (Fenacci) a appelé à l’assouplissement du décret.
« Nous voulons que le Président de la République face quelque chose pour remédier ce problème. Car nous avons le devoir de mettre à la disposition du consommateur le poisson thon au meilleur prix. Pour cela il va falloir s’asseoir autour d’une table pour discuter en tenant compte des réalités que les différents acteurs de la filière vivent », a-t-il souligné.
Selon lui, la filière du poisson thon pour sa consommation locale se portait bien jusqu’à l’avènement du décret de plafonnement des prix du poison faux thon. « En termes de difficulté avant le décret, le poison thon était confronté à une triple taxation douanière, pour le faux thon 200f/12.5% moins 50 tonnes soit 25f le kg, 300f/12.5% 50 tonnes et plus soit 37 le kg, pour le thon importé 500f/12.5% soit 62f le kg », a-t-il déploré.
Selon lui, la filière du poisson thon pour sa consommation locale se portait bien jusqu’à l’avènement du décret de plafonnement des prix du poison faux thon. « En termes de difficulté avant le décret, le poison thon était confronté à une triple taxation douanière, pour le faux thon 200f/12.5% moins 50 tonnes soit 25f le kg, 300f/12.5% 50 tonnes et plus soit 37 le kg, pour le thon importé 500f/12.5% soit 62f le kg », a-t-il déploré.
Et d’ajouter : « La deuxième difficulté réside dans l’acquisition de la marchandise, étant donné que la Côte d’Ivoire ne dispose d’aucun thonier, les mareyeurs sont obligés de se ravitailler soit au Ghana, au Sénégal ou aux Seychelles. »
Accompagné du directeur général de la société des mareyeurs grossistes (Sdmg) Touré Mamadou et de Djénéba Fofana présidente des demi-grossistes de Côte d’Ivoire, Youssouf Traoré a précisé que si l’objectif du décret est de lutter contre la vie chère, qu’en sera-t-il si les mareyeurs ajoutaient à leurs prix de revient d’autres charges tels que le transport et le transbordement quand ils iront chercher le poisson dans un autre pays ? s’est-il interrogé.
Accompagné du directeur général de la société des mareyeurs grossistes (Sdmg) Touré Mamadou et de Djénéba Fofana présidente des demi-grossistes de Côte d’Ivoire, Youssouf Traoré a précisé que si l’objectif du décret est de lutter contre la vie chère, qu’en sera-t-il si les mareyeurs ajoutaient à leurs prix de revient d’autres charges tels que le transport et le transbordement quand ils iront chercher le poisson dans un autre pays ? s’est-il interrogé.
Pour lui plafonner à 400f le prix du poisson importé est impossible, car l’amateur qui dégage plus de moyens ne bénéficie de rien.
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