Le Sénégal accueillera en novembre prochain le premier Salon international du tourisme du littoral et de la croisière (SATOLIC), réunissant plusieurs pays de la sous-région.
Un tournant en vue pour l’industrie touristique ouest-africaine. Du 20 au 23 novembre 2024, la Place du Souvenir Africain à Dakar servira de cadre au premier Salon international du tourisme du littoral et de la croisière (Satolic). Cet événement, qui « promet de révolutionner le paysage touristique de la région », mettra en valeur les atouts naturels exceptionnels du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie et du Cabo Verde, a indiqué dans un communiqué l’Agence sénégalaise de la promotion touristique (ASPT), reçu lundi par APA.
Ce salon innovant réunira les acteurs clés du secteur, offrant une plateforme unique pour explorer les vastes potentialités du tourisme de croisière au Sénégal et dans toute la sous-région.
Avec sa position stratégique « au centre du monde », le port de Dakar se positionne comme un hub incontournable pour les croisières internationales. Chaque année, plus d’une vingtaine de navires y font escale, offrant aux voyageurs une immersion dans la riche culture et l’histoire fascinante du Sénégal, souligne l’Aspt. Le Satolic a pour ambition de concrétiser le projet du « lancement d’une croisière inter-États reliant les pays participants, complétée par un pont aérien stratégique ».
Les autorités sénégalaises espèrent que cette « initiative audacieuse » révolutionnera le paysage touristique de la côte ouest-africaine, tout en propulsant le Sénégal et ses voisins sur la carte mondiale des destinations de croisière. L’objectif est d’attirer une nouvelle vague de voyageurs en quête d’aventures authentiques et diversifiées.
Par ailleurs, cette démarche vise à dynamiser l’offre touristique sous-régionale et à optimiser l’utilisation des infrastructures portuaires existantes. Au-delà des retombées économiques, le salon mettra en lumière l’engagement du Sénégal pour un tourisme responsable, avec un accent particulier sur la préservation des écosystèmes côtiers et fluviaux, ainsi que l’implication des communautés locales dans le développement touristique, explique l’ASPT.
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