Une réunion du Comité Technique de Gestion (TMC) du
mécanisme régional d’harmonistation des normes de la Cedeao dénommée Ecosham a
débuté ce mardi 6 avril 2021 à l’hôtel Tiama au Plateau, le quartier des
affaires d’Abidjan. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du développement de
l’Infrastructure Qualité de la Cedeao dont les piliers indispensables demeurent
l’accréditation (Ecoras), l’évaluation de la Conformité (Ecoconf), la
Métrologie (Ecomet) et la normalisation (Ecosham) qui nous réunit ce matin.
En effet, dans le but d’examiner et d’adopter des normes
pertinentes, les responsables des Organismes Nationaux de Normalisation sont
conviés pour mettre à profit leurs expertises au bénéfice des populations de
l’espace Cedeao. Les normes concernées sont la norme ISO 30500 intitulée
Systèmes d’assainissement autonomes – Unités de traitement intégrées
préfabriquées – Exigences générales de performance et de sécurité pour la
conception et les essais, la norme ISO 24 521 intitulée Activités relatives aux
services de l’eau potable et des eaux usées — Lignes directrices pour la
gestion sur site des services d’eaux usées domestiques de base qui est le
complément idéal de la norme ISO 30 500 et enfin trois (3) projets de normes
sur les ventilateurs, les postes téléviseurs et les chauffe-eaux électriques.
Ces trois dernières
normes visent à développer des corridors régionaux d'énergies renouvelables
pour l'énergie solaire, l'énergie éolienne et l'hydroélectricité, à aider les
États membres de la CEDEAO à créer un environnement favorable aux énergies
renouvelables connectées au réseau et à élaborer des normes régionales sur les
énergies renouvelables et les introduire au niveau national.
L’objectif est de réduire la consommation d’énergie des
appareils électriques, notamment ménagers. Cela constitue l’un des moyens
d’action mis en œuvre au niveau international pour préserver les ressources
naturelles et l’environnement.
Par ailleurs, l’harmonisation des normes met un accent
particulier sur l’assainissement, l’hygiène et l’accès adéquat à l’eau potable.
Ce, afin de prévenir et de contrôler de nombreuses maladies telles que le
choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la typhoïde, la
poliomyélite, etc. qui constituent de véritables problèmes de santé publique en
Afrique.
En effet selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS),
les installations sanitaires inadéquates sont à l'origine de 280 000 décès dus
à la diarrhée chaque année et constituent un facteur majeur de plusieurs
maladies tropicales négligées.
C’est pourquoi, l'accès à l'eau potable salubre et propre,
et à l'assainissement a été reconnu comme un droit humain par les Nations Unies
en 2010.
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