Tard dans la nuit du jeudi 7 juillet 2022, 3 gendarmes ont été surpris en plein racket à Adjamé-Black, par un équipage de l’unité de lutte contre la grande criminalité. 2 ont été interpellés et 1 en fuite.
Deux sous-officiers de la Gendarmerie Nationale ont été interpellés, dans la nuit du jeudi 7 juillet 2022, au Black Market d’Adjamé, par un équipage de l’unité de lutte contre la grande criminalité, dirigée par le Sergent des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI), Ouattara Karamoko, basée à l’ex-Hôtel Sebroko, dans la commune d’Attécoubé.
Le gendarme en fuite identifié par les deux autres
Les deux gendarmes interpellés sont le Maréchal des logis (MDL) B.B. en service à la brigade de Bouna et son alter ego, MDL N.A., en service à l’escadron 1/1.
Ces deux sous-officiers de la gendarmerie étaient en compagnie d’un autre qui a pris la fuite. Mais il a été identifié par les deux autres interpellés. Il s’agit du MDL K.K.D. en service à l’Etat-Major de la 1ère Region de Gendarmerie.
Ces 3 gendarmes ont été surpris, à 23h50, en plein racket au Black Market d’Adjamé.
Sur les deux interpellés, l’équipage de l’unité de lutte contre la grande criminalité a saisi 102 cartes de ressortissants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la somme de 66 100 francs cfa et un téléphone portable de marque itel.
Les gendarmes interpellés ont été mis à la disposition de la Brigade d’Attécoubé
Les personnes interpellées et le matériel pris en leur possession ont été mis à la disposition de la Brigade d'Attécoubé pour enquête.
C’est le lieu de féliciter les éléments de l’équipage de l’unité de lutte contre la grande criminalité au moment où le Commissaire du Gouvernement, le Contre-Amiral Ange Kessi Kouamé intensifie la lutte contre le racket sous toutes ses formes.
Remonté contre ce fléau, le Procureur militaire avait promis, en août 2021, se déguiser en passager ordinaire dans un véhicule massa pour traquer les agents racketteurs.
A l’occasion, il avait informé que les procès contre les auteurs de racket se tiennent tous les mardis et vendredis au tribunal militaire et sont jusque-là rarement filmés.
Mais « A la rentrée judiciaire prochaine en octobre 2021, nous allons demander à la RTI de filmer ces racketteurs et montrer leur visage à la télévision pendant les procès. Cela n’arrive pas qu’aux autres tant qu’on n’a pas été encore pris », avait-il prévenu.
A priori, ces avertissements sont tombés dans l’oreille de sourd…
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