L’histoire se déroule au quartier Nyom- Messassi, dans le premier arrondissement de Yaoundé, où vivait « paisiblement » la petite famille Abena avant de rencontrer Edith, la femme de ménage de 30 ans qui a modifié leur façon de vivre. Mardi dernier, prise d’un malaise à son travail, la patronne d’Edith rentre sans prévenir à la maison.
Elle trouve seule dans le salon, sa fillette de 6 mois, abandonnée par celle qui est recrutée pour la protéger. La fillette, raconte sa mère, baigne dans ses urines. La maitresse de maison, entend des gémissements dans sa chambre conjugale. En s’y approchant, elle y découvre la femme de ménage –qui est par ailleurs mariée-, et son amant. Les deux tourtereaux s’amusent en buvant du vin. Intriguée la patronne ameute le quartier et appelle son époux qui débarque rapidement au domicile.
La conversation et l’interrogatoire qui s’ensuivent renforcent l’hypothèse des visites répétées des différents amants de la femme de ménage, qui est par ailleurs mariée. Ses amants, étaient traités comme des princes dans le domicile des employeurs d’Edith qui leur offrait, grands vins et repas, en l’absence de ses patrons. Le couple a décidé de se séparer de leur employée de maison. Au Cameroun, la profession d’employé(e) de maison, n’est pas encadrée par l’Etat.
Les recrutements de ce que les camerounais appellent « domestiques » se font souvent au hasard et au rabais, ou sur la base des recommandations. Les recrutements au hasard laissent parfois des conséquences désastreuses au sein des familles, comme l’opinion a pu le vivre au quartier Ngousso de Yaoundé, où une employée de maison a poignardé mortellement l’enfant de son employeur. Lire la suite
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article