Un agent d’encadrement pénitentiaire a été mis aux arrêts mercredi 1er mai 2024, pour séquestration et viol presumé d’une institutrice à Bouna, a appris l’AIP auprès des proches de la victime.
L’institutrice est âgée de 24 ans et en service à Bouko (32 km de Bouna). Elle est une connaissance de l’agent pénitentiaire qui lui fait la cour depuis plusieurs mois.
Le mardi 30 avril, jour des faits, la jeune enseignante était venue à Bouna pour des courses. Ayant quelques bagages dans les bras, l’agent lui propose de les garder à son domicile, le temps qu’elle finisse sa course.
A 19 H, de retour au domicile de l’agent pénitentiaire pour récupérer ses affaires, l’institutrice se verra enfermée dans la chambre par le soupirant indélicat qui avait déjà préparé son plan. La frappant au visage, il réussit à passer à l’acte, malgré les cris et les pleurs de la jeune dame.
La persistance des pleurs finit par inquiéter les voisins qui ordonnent à l’agent pénitentiaire d’ouvrir la porte du salon, au risque d’appeler la police. C’est à 23 H que l’institutrice réussit à s’échapper toute nue des griffes de son bourreau qui a finalement ouvert la porte et chassé les voisins.
Aidée par des femmes du voisinage qui lui donnent un pagne pour se couvrir, elle se dirige à la police pour porter plainte avant de se rendre à l’hôpital général de Bouna pour la délivrance d’un certificat médical.
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