Dans cette période de couvre-feu décrétée par le gouvernement à cause du Covid-19, d’autres personnes trouvent le temps de jouer au gentleman pour faire plaisir à une femme et se faire prendre par la police.
Aristide Koumoué, en est le portrait illustré de ces garçons qui se sacrifieraient pour leur dulcinée. Malheureusement, cette nuit (lundi 30 mars), après avoir satisfait le désir de Mireille Dodo, sa bien-aimée, il sera dans de beaux draps.
En effet, dans la nuit de lundi 30 mars, aux environs de 20h, le jeune Aristide Koumoué qui habite Faya sur la route de Bingerville, rend une visite à sa petite amie qui, elle, réside à la Riviera Golf.
Selon lui, après la petite causerie accompagnée de petits câlins et même d'embrassades (on ignore les mesures contre le Covid-19 en ce moment), il annonce à Mireille qu’il va prendre congés d’elle dans l’espoir de se retrouver le lendemain (mardi 31 mars 2020).
C’est à ce moment précis (vers 20h 25 min), qu’une envie de manger du pain au chocolat et du bon croissant chaud, prend la petite amie qui le fait savoir à son bien-aimé.
Sans réfléchir par deux fois, il accepte de le lui en acheter dans la pâtisserie située non loin de l’habitation de cette dernière.
Chose promise, chose due. Toute heureuse, Mireille fait un dernier bisou à Aristide qui prend congés d’elle. Ce dernier sort sur la voie pour emprunter un taxi. A l’en croire, sa montre indiquait 20h 47 min.
Point de taxi vide. Les quelques rares qui circulaient étaient occupés. « Ne trouvant pas de taxi, j’ai décidé alors d’appeler un ami pour venir rapidement me chercher. Ce dernier me dit qu’il était à Yopougon, qu’il ne compte pas rentrer vu l’heure du couvre-feu qui approchait. Alors je décide de prendre des raccourcis dans le quartier. Car, Mireille vit en famille. Il n’est pas possible de passer la nuit chez elle », explique-t-il.
Plus loin, ajoute-t-il : « J’ai réussi à rentrer dans mon quartier par des détours. C’est juste presque devant mon portail situé en bordure de voie, qu’à ma grande surprise, un cargo de la police gare devant moi. Sachant pas quoi dire, sans attendre qu’on me le demande, j’ai moi-même escaladé pour sauter dans le pik-up. Surpris de mon attitude, un policier me demande ce qui se passe. Je leur explique ma mésaventure. Leur chef me demande mon lieu d'habitation. Je lui montre mon portail qui est juste devant nous. Ce dernier me sermonne et me demande de rentrer. Ainsi, devant eux, je sonne. Le vigile ouvre, J’y entre sans un mot. Seulement merci au chef. Il était 22h 21 min. C’est comme ça que j’ai échappé à la prison du couvre-feu », ainsi il termine son histoire de non-respect de couvre-feu pour des croissants chauds.
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