Koné Djakaridja, 33 ans, apprenti-chauffeur, a certainement compris que la technologie a depuis longtemps évolué et qu'elle peut aider à dérouter des scélérats de son espèce. Les faits se déroulent à Divo.
En effet, réveillé le matin du 19 novembre 2018, A.D. qui réside au quartier « Rti », est désagréablement surpris de constater que le pare-brise de son véhicule garé à son domicile est brisé. Et son ordinateur-portable laissé dans sa voiture, volé.
Ayant fait cette amère expérience qu'il n'entend plus revivre, l'homme fait aussitôt installer une caméra de surveillance dans sa demeure. Il ne croyait pas si bien faire. Une semaine après, soit dans la nuit du 26 au 27 novembre 2018, alors qu'ils sont encore éveillés aux alentours de 2h du matin, A.D. et sa femme, à travers leur caméra de surveillance, voient un individu ouvrir le capot de leur véhicule et tenter de voler la batterie. Ils crient alors « au voleur ! ».
Ainsi démasqué, le cambrioleur qui ne peut plus aller au bout de son acte, lâche prise et prend la fuite. Lui qui croit avoir ainsi eu son salut, ignore là qu'il est parfaitement identifié par le couple. Au lever du jour, A.D. dépose plainte à la police et fournit tous les signalements du mis en cause. Et très rapidement les flics, dont le travail est ainsi facilité, n'éprouvent aucun mal à débusquer et à arrêter Koné Djakaridja, le suspect.
A la barre du tribunal des flagrants délits, le mardi 11 décembre 2018, l'homme tente de nier les faits avec beaucoup de zèle. A cet instant-là, le juge lui fait visionner les images de la vidéo-surveillance, où il est en train de voler la batterie de la voiture de A.D.
Ainsi confondu par la technologie, le mis en cause à l'instant très bavard est désormais dans ses petits souliers. Demandant maintenant la clémence du tribunal, après avoir cette fois reconnu les faits.
Le procureur révèle que le prévenu est un repris de justice, un récidiviste notoire qui ne veut pas changer. Avant de demander sa condamnation à 36 mois de prison ferme. Mais après avoir requalifié les faits de vol par effraction en ceux de tentative de vol, le juge flanque 24 mois de prison ferme au prévenu. Non sans lui coller une amende de 500 000 F Cfa.
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