Elle a complètement manqué à son devoir maternel.
Une femme âgée de 39 ans est actuellement jugée à Coventry (Royaume-Uni) pour avoir indirectement provoqué le décès de son fils asthmatique, par défaut de surveillance médicale. Souffrant d'addiction à plusieurs drogues dures, elle élevait le petit garçon dans des conditions d'hygiène indignes.
Comme l'explique The Independent, l'enfant âgé de sept ans est mort des suites d'une crise d'asthme, survenue en pleine nuit à son domicile. Selon le média britannique, le petit garçon prénommé Hakeem avait l'habitude de réveiller sa mère "lorsqu’il ne se sentait pas bien", mais n'est pas parvenu à le faire cette fois. Il serait alors sorti de la maison pour trouver de l'air frais, mais aurait ensuite succombé à sa crise.
"Les drogues sont passées avant tout le reste, y compris Hakeem"
D'après The Independent, la trentenaire n'avait pas du tout pris la mesure du mal dont souffrait son fils, au point d'avoir réquisitionné son inhalateur pour consommer de l'héroïne. Considéré par le tribunal comme un "signe de la grande négligence de la maman", cet élément illustre l'atmosphère particulièrement toxique dans laquelle vivait le petit garçon, confirmée par les analyses réalisées lors de l'autopsie du corps du malheureux.
"Les concentrations d'héroïne et de cocaïne dans l'échantillon de cheveux de Hakeem étaient élevées, ont ainsi indiqué les représentants de l'accusation au cours du procès. Les drogues, malheureusement, dans ce cas, sont passées avant tout le reste, y compris Hakeem." Le média ajoute que le petit garçon avait déjà connu plusieurs alertes, qui avaient notamment conduit à trois hospitalisations, dont une "dans un état de danger de mort aigu lié à son asthme".
La mère réfute l'accusation d'homicide involontaire
Plus généralement, l'accusation a détaillé les conditions déplorables dans lesquelles vivait le petit Hakeem. Il était par exemple fréquent de voir ce dernier arriver à l'école "avec des cheveux et des vêtements sales, qui sentaient l’urine". Au sein du domicile familial, "la propreté laissait grandement à désirer" et l'enfant avait l'habitude de dormir "dans un fauteuil".
Ces éléments accablants ont donc conduit à retenir le chef d'accusation d'homicide involontaire, que la mère continue de contester. La trentenaire aurait en revanche reconnu les charges de "cruauté envers les enfants" qui lui sont également reprochées. Alors que le procès est toujours en cours, le verdict devrait tomber d'ici quelques semaines dans cette affaire sordide.
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