Trois jeunes filles résidant à Yamoussoukro (centre du pays) et répondant aux initiales GNS, GRAR et NALD, reviennent de loin.
Ces étudiantes ont été enlevées dans ladite ville le samedi 4 juillet 2020 alors qu'elles se trouvaient dans un taxi.
L'information a été livrée par la Direction générale de la police nationale.
Selon des informations recueillies auprès de la Direction générale de la police nationale, GNS, 23 ans, GRAR, 24 ans et NALD, toutes de nationalité ivoirienne et domiciliées à Yamoussoukro, ont échappé au pire.
À en croire ces sources policières, ces trois étudiantes qui se trouvaient à bord d'un taxi le samedi 4 juillet 2020 ont été enlevées par le chauffeur, aidé de quatre de ses acolytes. Le conducteur du véhicule leur a fait inhaler une substance dans le taxi.
En effet, le jour des faits, ces demoiselles empruntent un taxi sans se rendre compte que leur vie aurait pu basculer. À bord du véhicule, elles sentent une odeur de gaz et ne manquent pas de le signaler au chauffeur. Mais l'homme les rassure en leur demandant de ne pas inquiéter.
En réalité, il s'agit d'un gaz qui a pour effet de faire dormir les occupantes du véhicule. "Elles se sont endormies et réveillées le lendemain dimanche 05 juillet dans une brousse inconnue à Hiré. Les mains ligotées en présence de cinq jeunes y compris le chauffeur de taxi", précise la Direction générale de la police nationale.
Mais la providence avait décidé que ces dames retrouveraient leur domicile ainsi que leur famille, saine et sauve.
Aux mains de leurs ravisseurs, GRAR et ses amies seront sauvées par un malaise subi par l'une d'entre elles. Cette dernière a piqué une crise d'épilepsie qui a effrayé les bandits. Ceux-ci ont pris leurs jambes à leur cou sans demander leur reste.
Les filles doivent leur salut à un jeune homme qui les a conduites au commissariat d'Hiré. Les recherches sur les cinq jeunes hommes sont jusqu’à cette heure infructueuses, soutient la police.
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