Un homme a trouvé refuge au domicile de sa petite sœur, fatigué d’être frappé de façon continue par son épouse. Seule la honte l’aurait empêché de porter plainte pour violences conjugales.
Au 98 de la rue Owando à Ouenze dans la capitale du Congo Brazzaville, l’épouse Kanga a été dénommée « Maman Jackie Chan » par le voisinage pour ses habilités en arts martiaux dont la principale victime s’avère être son propre époux. Pendant que dans certains foyers de Brazzaville, ce sont les femmes qui apparaissent généralement avec les hématomes au visage ou sur le corps, dans celui de « maman Jackie Chan » c’est le contraire.
Monsieur Okouo, l’époux malheureux était la risée du voisinage pour être devenu le sac de boxe de son épouse. A la moindre colère de Maman Jackie Chan,les cris de pleurs de Monsieur Okouo se faisaient entendre dans le voisinage, et on pouvait entendre les commères ( songeurs) faire des commentaires « Okouo a zo zwa ba mawashi Ngueri lisusu », « Oyo mobali aza tina té,youma moko boyé », « Okouo vraiment, mwasi a betaka yé tous les jours ».
La pénitence de Monsieur Okouo avait parfois des raisons banales. D’un simple coup de fil d’une fille à son téléphone à une arrivée tardive à la maison en passant par un oubli de ramener du pain à la maison. Maman Jackie Chan profitait de tout pour faire valoir ses prouesses en arts martiaux. Elle avait réussi par cette violence domestique sur son époux à réquisitionner son salaire, et à lui donner un d’argent de poche selon sa convenance.
Une vie d’enfer que monsieur Okouo a fini par mettre fin en se réfugiant au domicile de sa petite sœur, depuis laquelle il a décidé de faire don de tous ses biens à sa femme contre sa paix. Homme battu et maltraité, Okouo a intimé l’ordre à sa sœur de rejeter toute tentative de réconciliation avec son épouse Maman Jackie Chan. « Pour rien au monde, je serai encore en couple avec cette femme »
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