Ce vendredi 11 novembre 2022, trois personnes comparaissent devant le tribunal correctionnel d’Evreux, dans l’Eure. Ils seront jugés pour une affaire de viol sur une chienne âgée de 3 ans.
Sordide, répugnante, inhumaine. Les mots ne suffisent pas pour décrire l’horreur de l’affaire examinée vendredi 11 novembre 2022 par le tribunal correctionnel d’Evreux.
Trois personnes vont en effet être jugées dans le cadre d’une affaire de viol sur Mya, une chienne de race Dogue des Canaries, rapporte le site de BFM TV. Âgé de 3 ans, l’animal a vécu un enfer de 7 mois durant lesquels son maître lui a imposé des relations sexuelles filmées par sa maîtresse.
L’affaire commence le 14 juin 2019. Ce jour-là, un couple se rend à la gendarmerie de Verneuil d’Avre et d’Iton. Les deux partenaires sont menacés de mort par un homme avec lequel la femme a une relation et ils requièrent l’aide des forces de l’ordre.
Les militaires leur demandent de raconter comment ils en sont arrivés là et le couple commence à dérouler son histoire. Mais au fur et à mesure que leur récit progresse, les gendarmes comprennent que quelque chose d’atroce se joue dans cette affaire.
“Le couple libertin faisait des vidéos pornographiques et zoopornographiques qui étaient envoyées à un individu avec qui la femme avait une liaison”, explique l’association Stéphane Lamart « Pour la défense des droits des animaux », dans un communiqué de presse.
A en croire les informations de l’association et de nos confrères, l’homme a violé Mya entre le 1er décembre 2018 et le 14 juin 2019 pendant que sa femme filmait, donnait des instructions et, parfois, aidait son mari. Les vidéos étaient ensuite envoyées à l’homme avec qui sa femme entretenait une relation.
C’est lorsque cette dernière a voulu mettre fin à cette relation que les menaces de mort ont commencé à pleuvoir sur le couple. A ce stade, le lien entre les menaces et la production de ces 20 vidéos n’est pas clair. Ces viols zoophiles faisaient-ils partie de la relation, ou était-ce sous la menace ?
Les réponses seront peut-être données au cours de l’audience. Mya a été saisie sur ordre du procureur de la République et placée au Refuge des Orphelins de l’association Stéphane Lamart, à Aunay-sur-Odon dans le Calvados.
Elle a été jugée anormalement maigre par un vétérinaire, qui a aussi constaté qu’elle boitait et qu’elle avait la queue tordue. Ses bourreaux la lui scotchaient dans le dos pendant les viols.
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