Un mois après la mort par noyade, dans les eaux de la rivière « Nicla » à Guiglo, de Sana Moumouni, élève en classe de 5e au lycée moderne de ladite ville, un drame dans le même genre pratiquement s'est produit dans la même localité.
La victime, cette fois, est le jeune Cokou Abel, également élève en classe de 5ème, mais au collège « La référence ». Ses parents sont d'autant plus meurtris par sa disparition, qu'il est fils unique. Des informations fournies par nos sources, on apprend que le vendredi 26 octobre 2018, aux environs de 13h, après le cours d'Éducation physique et sportive ( Eps ), l'élève Cokou Abel rejoint ses camarades pour une partie de baignade. Ceci, pour faire face à la canicule qui, ce jour-là, frappe lourdement la « Cité du pardon ».
A cet effet, ils choisissent les eaux de la piscine municipale en travaux d'achèvement, située à la place Félix Houphouët-Boigny. Sur place, en violation des consignes, ils escaladent la clôture de la piscine et se retrouvent à l'intérieur. Il faut indiquer que les autorités municipales avaient hermétiquement fermé le portail, pour empêcher toute partie de baignade dans cette piscine. En attendant, apprend-on, l'achèvement des travaux de cette œuvre architecturale que l'on veut qu'elle soit la fierté de la ville de Guiglo.
Les gamins qui n'ont que faire de cette interdiction, se débarrassent de leurs vêtements et tout hilares, se jettent dans les eaux de la piscine. Des eaux dont le niveau est sérieusement monté, après avoir été renforcées par les pluies précédemment tombées.
Hélas, les choses ne semblent pas se passer comme ces jeunes garçons l'espéraient. C'est que leur camarade Cokou Abel se retrouve rapidement en très grande difficulté. Le pauvre garçon de 14 ans qui perd pied, est visiblement en train de se noyer. Ses amis le voyant dans cette terrible situation, ne savent quoi faire pour le sauver. Finalement, Cokou Abel, après avoir perdu ses forces dans la bataille pour la survie, disparaît au fond de la piscine.
Alertés peu après, les sapeurs-pompiers civils se rendent sur les lieux avec une équipe de plongeurs. Ce sont ceux-là qui repêchent le jeune garçon. Mais déjà mort, noyé. Cela, en présence des hommes du commissaire de police Binaté Ladji. Ces derniers procèdent au constat d'usage et le corps est enlevé par les services des pompes funèbres. Après quoi, la police ouvre une enquête, en vue d'appréhender tous les contours de la mort par noyade de ce fils unique.
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