Un Burkinabé d'une quarantaine d'années et vigile à la résidence d'un opérateur économique d'origine libanaise, à Marcory-Zone 4, aura forcément une dent dure contre la nuit du lundi 31 décembre 2018 au mardi 1er janvier 2019.
Une nuit davantage « noircie » par la visite qu'il recevra de malfaiteurs, particulièrement violents. Et pourtant, cette nuit-là est festive pour quasiment toutes les populations célébrant la Saint-Sylvestre.
De fait, rapportent nos sources, alors que les gens sont à la fête, I.L, lui, ne peut pas faire comme les autres. Il est plutôt à son poste. Il n'a pas d'autre choix que d'être là, d'autant plus que son patron est absent, depuis une dizaine de jours.
Bien hélas, loin de tout le boucan de la fête, il y a de tristes individus qui croient pour l'instant, avoir mieux à faire. Ces tristes individus qui sont certainement en quête du renforcement de leurs capacités financières, devant leur permettre d'aller se replonger dans la fête.
Et ces quidams, au nombre de deux, trouvent en la demeure du patron de I.L, la « vache » qui pourrait leur fournir ce « lait ». Ainsi, il est environ 3h du matin, lorsque ces gars lugubres débarquent sur les lieux.
Armés de pistolets automatiques, ils maîtrisent aisément le pauvre agent de sécurité, surpris à son poste. Mais alors qu'ils ont pourtant le contrôle de la situation, les deux malfaiteurs trouvent le moyen de se défouler sur le pauvre gardien. Mais pourquoi ? En tout cas, ils violentent à souhait l'infortuné, avant de le ligoter solidement, au point de lui arracher des gémissements de douleur.
Mais avant, les gangsters, sans honte, le dépouillent de son vieux téléphone-portable et de son « bédou » contenant la somme de 5000 F Cfa.
Cela fait, les scélérats accèdent, cette fois, à l'intérieur de la résidence, et pénètrent dans la chambre du maître des lieux. Ils passent celle-ci au crible, en y mettant tout sens dessus dessous. A la recherche de ce que l'on sait : des sous. En ont-ils dégoté à l'issue de ce sombre exercice ? Eux seuls le savent. Par contre, ce que l'on sait clairement, rapportent nos sources, c'est que ces bandits, avant de s’évaporer dans la nature, se tirent avec le téléviseur posé au salon.
Plus tard, au lever du jour, lorsqu'il parvient à se défaire de ses liens, le gardien alerte immédiatement un proche de son patron. Ce dernier qu'il informe de toutes les misères présumées subies, saisit, à son tour, la police.
Des agents des forces de l'ordre débarquent sur les lieux, procèdent à un constat d'usage, et ouvrent une enquête, en vue l'élucider sur cette attaque présumée.
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