A Karachi (Pakistan) le Dr Adibul Rizvi, âgé de 79 ans, qui a fondé en 1974 l’Institut d’Urologie et de Transplantation du Sindh (SIUT), redonne espoir à des millions de patients.
Manque de moyens, corruption, désorganisation… les hôpitaux publics pakistanais souffrent de maux graves. Alors, des patients pauvres font des kilomètres pour camper sur le béton brûlant devant l’entrée de l’établissement de ce médecin, dans l’espoir d’y être soignés.
Le chirurgien pratique des transplantations. Son service, de huit lits au départ, est devenu en grandissant l’une des principales structures de transplantation d’Asie du Sud, où l’on greffe principalement des reins.
En 2015, plus de 300 transplantations et 260.000 séances de dialyse y ont été effectuées, totalement gratuites, y compris les traitements de suivi. Le SIUT est largement financé par des dons individuels et à hauteur de 30 % par le gouvernement.
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