Son arrestation a été possible grâce à la collaboration entre l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée (Uct), la Direction de la police forestière et de l’eau du ministère des Eaux et Forêts (Dpfe-Minef) et l'Ong Eagle-Côte d’Ivoire (spécialisée dans la lutte contre le trafic des espèces animales sauvages protégées).Placé sous mandat de dépôt, le présumé trafiquant a été déféré le 13 mars 2024, à la Section de tribunal de Soubré.
Selon l’article N°65-255 du 4 août 1965 relatif à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse, si le contrebandier est reconnu coupable, il risque une peine de prison allant de 2 à 12 mois assortie d’une amende de 3 000 à 300 000 FCfa.L'Union internationale pour la conservation de la nature (Uicn) a classé la panthère comme quasi menacée en 2008, puis a élevé le classement à espèce vulnérable en 2016. Les principales menaces pesant sur l'espèce sont le trafic pour sa peau et ses os utilisés en pharmacopée traditionnelle asiatique ainsi que les conflits avec les propriétaires de bétail et la raréfaction de ses proies.
Rappelons qu’en Côte d’Ivoire, la panthère est inscrite à l’annexe I de la loi ivoirienne n°94-442 du 16 août 1994 portant modification de la loi n°65-255 du 4 août 1965 relative à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse. L’animal est intégralement protégé donc le transport, la capture, la possession, la commercialisation d’un spécimen vivant ou mort sont formellement interdits.
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