Une jeune fille en a payé les frais en subissant des actes de pédophilie par son beau père, alors qu’elle n’avait que 10 ans. Cette histoire est relayée par nos confrères du magazine The Sun.
Selon les statistiques, en France, l’éducation, l’église et la famille sont les institutions les plus exposées à ce phénomène. Dans 87% des cas, les victimes mineures connaîtraient leur agresseur et 70% d’entre elles partageraient un lien familial ou sentimental avec ce dernier lorsqu’elles sont âgées de moins de 6 ans. Selon Maitre Jean Chevais, avocat au barreau de Paris, acteur majeur de l’arrestation de l’évêque Pican en 2001, il est difficile de gérer les actes de pédophilie au sein d’une famille incestueuse, dans la mesure où les victimes encore mineures sont tenues au silence.
Conséquences de la pédophilie chez l’enfant :
Ce crime porté contre de jeunes enfants est lourd de conséquences, surtout lorsqu’il se produit dans l’intimité d’un foyer. Malheureusement, la pédophilie est dans de nombreux cas liée à l’inceste et inclut un parent, voire deux. Cet acte monstrueux que le psychiatreRoland Coutanceau associe à la « réalité du fantasme » est donc un véritable étau qui se resserre autour du jeune enfant et qui le prive de toute sécurité, le poussant à s’emmurer dans le silence.
Très pesant, celui-ci peut conduire à certains troubles et déviations comme la régression dans le développement, une masturbation compulsive, des troubles de l’alimentation et du langage, une hostilité à la maternité ou la paternité, la nymphomanie, les troubles de l’identité sexuelle ainsi que l’impuissance.
Une histoire qui fait froid dans le dos…
Gérante d’une attraction pour enfant, Marie Louise Andrews vivait avec sa fille et son mari Anoyke Andrews à Milton Keynes, Bucks, dans une maison estimée à près de 214 000 Euros.
C’est en 2000, lorsque la jeune fille eut 10 ans que l’homme pervers a commencé à l’agresser sexuellement dans la maison familiale et ce, durant 7 ans. Période au cours de laquelle, elle fut obligée d’avorter à 3 reprises. Après de multiples tentatives pour dénoncer ces maltraitances, la jeune fille désormais âgée de 28 ans trouve enfin la force de dénoncer son bourreau et de le confronter à la justice.
« Vous ne montrez aucun remords !»
Accusée de négligence, la mère est apparue en liaison vidéo pleurant de toutes ses forces devant le tribunal de la Couronne à Aylesbury. Le juge Francis Sheridan est resté impassible et a même ajouté :
« Sachez que je ne suis point touché, car je ne crois pas que vous soyez triste pour votre fille, mais pour votre sort (…) Et parce que vous avez trahi votre fille, en soutenant votre mari, vous payerez jusqu’à votre mort pour l’enfer qu’elle a vécu ».
Il s’adresse par la suite à Anoyke Andrews en disant : « Vous avez été cruel avec cet enfant. A vos yeux, cette petite-fille innocente n’était qu’un objet. Vous avez totalement ruiné sa vie »
Le jeune fille, gardant son identité secrète, a décidé de renoncer à son droit à l’anonymat pour que sa mère et son beau-père, Andrews, soient nommés dans les médias.
Après délibération, la mère fut condamnée à 4 ans de prison pour avoir ignoré le comportement criminel de son mari, de peur qu’il ne la quitte. M. Anoyke Andrewsa quant à lui, écopé de 20 ans de réclusion pour 2 chefs d’accusation d’attentat à la pudeur et de 6 chefs d’accusation de viol.
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