Une centaine de personnes a été hospitalisée, souffrant de suffocations après une attaque aux «gaz toxiques» commise à Alep, en Syrie.
Vertiges, difficultés à respirer... Une centaine de cas de suffocation, dont des femmes et des enfants, ont été rapportés en Syrie dans la métropole d'Alep après une attaque aux «gaz toxiques» imputée par le pouvoir à des «groupes terroristes», mais une importante coalition rebelle a démenti toute implication, assurant que «seul le régime criminel et son gang possèdent et utilisent» des armes chimiques. Dans un pays ravagé depuis 2011 par une guerre qui a fait plus de 360 000 morts, les belligérants se sont accusés à plusieurs occasions d'avoir mené des attaques à l'arme chimique. L'usage en Syrie de ces armes, interdit par le droit international, a suscité à chaque fois un tollé à travers le monde comme en avril dernier, lorsque le pouvoir d'Assad a été accusé d'avoir mené une attaque chimique dans la Ghouta orientale, faisant 40 morts.
Les autorités de Bachar el-Assad ont accusé des «groupes terroristes», utilisant leur terminologie habituelle qui ne fait pas de distinction entre djihadistes et rebelles. Selon l'agence de presse officielle SANA, «107 cas de suffocation» ont été dénombrés. La Russie, alliée du régime syrien, a aussi dénoncé la responsabilité de «groupes terroristes», évoquant des «explosifs contenant apparemment du chlore».
En début d'après-midi, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a fait état de raids aériens «probablement» menés par l'aviation russe, visant des secteurs tenus par des rebelles et des jihadistes dans la périphérie ouest d'Alep. La ville est, depuis la fin 2016, sous le contrôle total du régime syrien.
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