Tarique Rahman était accusé de tentative d’assassinat, en 2004, sur l’actuelle Première ministre. Dix-neuf des accusés ont écopé de la prison à vie, dix-neuf autres ont été condamnés à mort.
Le 21 août 2004, l'actuelle Première ministre Sheikh Hasina est encore cheffe de l'opposition quand une attaque à la grenade ensanglante une réunion publique de son parti, la Ligue Awami, faisant 24 morts et 300 blessés. Elle-même en réchappe de justesse.
Trois extrémistes islamistes exécutés
Quatre ans plus tard, elle devient Première ministre. Depuis, trois extrémistes islamistes ont déjà été exécutés pour cette attaque, mais le verdict de ce mercredi prend une ampleur particulière à deux mois de législatives auxquelles la cheffe du gouvernement se présente : parmi les condamnés, on compte en effet deux anciens ministres, deux anciens chefs des services secrets et surtout Tarique Rahman, le leader d'un des principaux partis d’opposition, le BNP.
Un parti qu'il dirige depuis son exil londonien après l'incarcération pour corruption en février dernier de la présidente de ce parti, sa mère, Khaleda Zia. Khaleda Ziala qui dirigeait le pays lors de l'attentat contre Sheikh Hasina en 2004.
« Vengeance politique »
Le BNP a rejeté la condamnation à perpétuité de Tarique Rahman, parlant de « vengeance politique ». Une condamnation destinée, selon son avocat, à empêcher Tarique Rahman de participer aux élections de décembre. Le parti prévoit sept jours de manifestations à travers tout le pays à partir de demain.
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