L’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie Staffan de Mistura a assuré que l’ONU chercherait à « clairement identifier les responsabilités et à faire rendre des comptes aux auteurs de cette attaque chimique aérienne ».
La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a elle aussi mis en cause Damas : « La principale responsabilité repose sur le régime parce qu’il a la responsabilité de protéger son peuple et non de l’attaquer ».
L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) s’est dit « gravement préoccupée » par cette « attaque présumée aux armes chimiques », précisant qu’elle était en train de « rassembler et analyser des informations de toutes les sources disponibles ».
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé cette attaque « chimique inhumaine » qui menace selon lui le processus de paix d’Astana entre Damas et les rebelles sous l’égide de la Russie et de l’Iran, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine
Dans un communiqué publié par l'Elysée, le président de la République François Hollande évoque la « responsabilité de Bachar al-Assad dans ce massacre».
Le chef de l’Etat a par ailleurs pointé « la complicité et la responsabilité morale de ses alliés », sans citer de pays.
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