Un sénateur de l'Arkansas a décrit l'esclavage comme un "mal nécessaire" sur lequel la nation américaine a été construite.
Dans une interview accordée à un journal local, le républicain Tom Cotton a déclaré qu'il rejetait l'idée que les États-Unis étaient un pays systématiquement raciste dans son essence.
Il présente une loi visant à interdire les fonds fédéraux pour un projet du journal New York Times, visant à réviser la vision historique de l'esclavage.
Le fondateur du projet a exprimé son indignation face à ces remarques.
Cela se produit dans le contexte de la montée du mouvement Black Lives Matter. La mort de George Floyd, un homme noir non armé, dans le Minnesota en mai a déclenché d'énormes protestations à travers les États-Unis contre la brutalité policière et le racisme.
Les manifestants et la police de la ville de Portland, dans l'Oregon, se sont affrontés à plusieurs reprises ces derniers jours.
Les affrontements se sont intensifiés depuis la décision très controversée du président Donald Trump d'envoyer des forces de l'ordre fédérales dans la ville.
Selon la constitution américaine, le maintien de l'ordre est une question qui relève des États individuels, et non du gouvernement fédéral.
Le sénateur Cotton a vivement critiqué les protestations nationales, les décrivant dans un article d'opinion du New York Times comme une "orgie de violence" et soutenant la menace de Donald Trump d'utiliser des troupes pour réprimer les troubles.
L'article a été largement critiqué, et plus de 800 employés du Times ont signé une lettre dénonçant sa publication, affirmant qu'il contenait des informations erronées.
Le journal s'est ensuite excusé, affirmant que l'article était en dessous de ses normes éditoriales. Le rédacteur en chef James Bennet a alors démissionné.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article