L'ex-président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a été condamné à neuf ans et six mois de prison pour corruption et blanchiment d'argent, a annoncé mercredi 12 juillet le tribunal du juge Sergio Moro, à Curitiba (sud du pays). Icône de la gauche, Lula, qui a présidé le Brésil de 2003 à 2010, "pourra faire appel en liberté", selon la sentence que s'est procurée l'AFP.
L'ex-chef de l'État va faire appel de cette condamnation. "Nous faisons appel et prouverons son innocence devant toutes les cours impartiales, y compris aux Nations unies", a déclaré à l'AFP l'un de ses avocats.
Si la condamnation est confirmée en appel, Lula ira en prison et ne pourra pas se présenter à l'élection présidentielle de 2018, pour laquelle il est en tête des intentions de vote. L'homme politique est accusé d'avoir bénéficié de largesses à hauteur de 3,7 millions de réais (1,06 million d'euros) comprenant un triplex dans une station balnéaire, de la part d'OAS, une entreprise de bâtiment impliquée dans le scandale tentaculaire Petrobras.
Luiz Inácio Lula da Silva, qui est aussi visé par quatre autres procédures judiciaires, a toujours nié toutes les accusations dont il fait l'objet, arguant qu'elles ne reposaient pas sur des preuves concrètes.
Dans la foulée de la condamnation de l'ancien président, l'un de ses avocats a annoncé qu'il allait faire appel. "Nous faisons appel et prouverons son innocence devant toutes les cours impartiales, y compris aux Nations unies", a-t-il déclaré dans un message à l'AFP.
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