Le sultanat de Brunei va punir, à partir de mercredi 3 avril, les relations homosexuelles et l’adultère de la peine de mort et le vol d’amputation. Avec cette nouvelle loi, le pays d’Asie du Sud-est riche en hydrocarbures se positionne aux côtés des groupes islamistes extrémistes présents dans la région. Les protestations se sont multipliées parmi les ONG et la communauté internationale, avec la France demandant l’annulation de la loi, l’ONU la condamnant et des célébrités appelant au boycott.
Le pays devient le premier pays d’Asie du Sud-Est à appliquer au niveau national un code pénal inspiré de la charia, avec des mesures qui ont suscité une vague de protestations d’ONG, de personnalités et de pays inquiets des atteintes aux droits de l’Homme. Outre le viol et les relations homosexuelles, la nouvelle législation prévoit la peine capitale pour insulte au prophète et s’appliquera tant aux musulmans qu’aux non-musulmans.
Les critiques internationales se sont multipliées à l’approche de l’entrée en vigueur. Tout d’abord, la Haut-Commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU Michelle Bachelet a dénoncé lundi 1er avril les « peines cruelles et inhumaines » et demandé leur annulation.
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