Le gouvernement vénézuélien a annoncé ce mercredi 26 juin avoir déjoué une tentative de « coup d’État » militaire. Selon le ministre de la Communication, Jorge Rodriguez, ce soulèvement orchestré par plusieurs militaires, majoritairement retraités et en exil, prévoyait l’assassinat du président Nicolas Maduro et aurait reçu l’aide des États-Unis, de la Colombie et du Chili. Ce n’est pas la première fois que les autorités accusent des militaires de fomenter un coup d’État avec le soutien de puissances étrangères.
« Nous avons révélé, démantelé et capturé une bande de terroristes fascistes qui avaient prévu un coup d'État contre la société et la démocratie vénézuéliennes », a déclaré le président Nicolas Maduro ce mercredi 26 juin lors d'une allocution à la télévision, ajoutant qu'ils avaient été placés derrière les barreaux. « Nous serons implacables au moyen d'une contre-offensive révolutionnaire face à une tentative de coup d'État fasciste, implacables ! », a-t-il ajouté.
Quelques heures plus tôt, son gouvernement avait affirmé avoir déjoué un coup d'État prévoyant l'assassinat du président socialiste.
À en croire le ministre de la Communication Jorge Rodriguez, si le coup d’État a pu être déjoué, c’est grâce à l’infiltration d’agents du renseignement au sein du groupe militaire mis en cause, rapporte notre correspondant à Caracas, Benjamin Delille.
Selon Jorge Rodriguez, ces militaires voulaient agir le week-end dernier (entre le 23 et 24 juin) en prenant une grande base militaire de Caracas, la Banque centrale et le palais présidentiel pour imposer comme président de la République Raul Baduel, ancien ministre de la Défense arrêté en 2009. Au passage, le ministre de la Communication assure qu’ils voulaient éliminer tous ceux qui feraient obstacle.
« Ils voulaient assassiner 95% des généraux des forces armées nationales bolivariennes. Ce qui veut dire qu’ils n’avaient le soutien que de 5% d’entre eux », a indiqué Jorge Rodriguez.
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