La tension demeure vive en République Centrafricaine. La gendarmerie a annoncé ce mardi 21 juin, la mort de 16 personnes, et une vingtaine de blessées lors des affrontements.
Selon un officier de la gendarmerie interrogé par l’AFP, la plupart des hommes tués étaient des peuls armés.
Lundi 20 juin, la capitale (Bangui) était en proie à des violences inouïes. Des policiers (5) avaient été pris en otage par des groupes d’autodéfense du quartier PK5. Une négociation avec les ravisseurs avait eu lieu sans résultat probant.
Le ministre de la Sécurité publique, Jean-Serge Bokassa, a confirmé la prise d’otages. Il a par ailleurs demandé aux "ravisseurs de libérer ces otages dans les délais les plus brefs".
Une grande opération avait été lancée contre les membres de ce groupe, les échanges de tirs avaient provoqué la fuite de centaines d’habitants des quartiers des 3e et 5e arrondissements vers d’autres endroits de Bangui.
D’après plusieurs témoins, les soldats de la Minusca avaient participé aux combats.
Des violences qui sapent le processus de paix et la stabilité naissante du pays. Pourtant, les élections présidentielles et législatives du 14 févier étaient sensées ramener la paix dans ce pays d’Afrique centrale plongé dans le chaos depuis le renversement en mars 2013 du président François Bozizé.
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