Les «Butler cafés» pullulent en Chine. Dans ces établissements, les femmes viennent chercher compagnie, réconfort et beauté juvénile.
L’évolution de la démographie chinoise permet de comprendre, en partie, l’ampleur de ce phénomène traditionnel japonais qui prend racine en Chine.
Les «Butler cafés» ou «cafés de majordomes» sont des lieux où des femmes de tout âge et de situations personnelles différentes viennent passer du temps avec de jeunes hommes, payés pour subvenir à leurs besoins.
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Mis en lumière par le site Sixth Tone, le café The Promised Land, situé au cœur de Shanghai, propose ainsi des séances à 600 yuans (78 euros) de l’heure, lors desquelles les clientes profitent des services de beaux majordomes.
Selon une étude récente, les Chinoises mariées seraient plus malheureuses que les Chinois. Une observation déjà mise en lumière en 2018, avec la publication d’un rapport sur le couple et les différences, entre mari et femme, dans l’implication des tâches ménagères.
UNE ACTIVITÉ QUI GARDE SES SECRETS
Dans les «Butler cafés», les femmes participent à des jeux de société, discutent et se font dorloter par ces mannequins qui ne peuvent rien leur refuser.
Mero, l’une des fondatrices de l’établissement a expliqué vouloir donner le contrôle aux femmes : «Notre mission est simple : nous voulons nous occuper autant que possible des besoins de la gent féminine». Des besoins qui du reste sont censés se limiter aux règles de bienséance, interdisant, en principe, les échanges intimes rémunérés.
Pour autant, la star des «Butler», Changze, un jeune homme longiligne aux cheveux teints en blanc, confie avoir été sollicité à de nombreuses reprises pour prolonger ses services en relations sexuelles.
La plupart de ces jeunes majordomes ne révèlent toutefois pas à leur proches la nature de leur travail, par peur d’être catalogués comme des prostitués, dans un pays où le sens de l’honneur et des responsabilités, fait partie des mœurs.
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