Après une grande cérémonie sur la place principale de la capitale Pyongyang, le chef de l'Etat russe et le numéro un nord-coréen ont ensuite « entamé des négociations dans le cadre de leurs délégations », à la résidence officielle Kumsusan, a précisé l'agence RIA Novosti.
Les relations entre la Russie et la Corée du Nord entrent dans une « nouvelle ère de prospérité », a assuré Kim Jong-un, en ouverture de ce sommet avec Vladimir Poutine à Pyongyang, en promettant le renforcement de « l'amitié fougueuse » entre les deux pays. « Les relations entre nos pays entrent dans une nouvelle ère de nouvelle et grande prospérité qu'il est impossible de comparer même à celle de la période des relations soviéto-coréennes du siècle dernier », a déclaré le dirigeant nord-coréen, selon ses propos traduits en russe et cités par les agences de presse russes.
Assurant « soutenir entièrement » l'opération militaire lancée par la Russie en Ukraine en février 2022, Kim Jong-un a salué la « mission importante et le rôle d'une Russie forte dans le maintien de la stabilité et de l'équilibre dans le monde ». « Nous apprécions beaucoup votre soutien systématique et permanent de la politique russe, y compris sur le dossier ukrainien », a déclaré M. Poutine, cité par les agences.
M. Poutine, qui a accueilli M. Kim à deux reprises dans l'Extrême-Orient russe, en avril 2019 et en septembre 2023, a invité le numéro un nord-coréen à venir à Moscou.
Un traité de « partenariat stratégique »
Un « nouveau document fondamental » encadrant les relations bilatérales sera proposé à signature , selon Moscou. Il s'agit notamment d'un accord de « partenariat stratégique global » qui, s'il est signé, sera conditionné par « l'évolution profonde de la situation géopolitique dans le monde ».
Moscou et Pyongyang sont alliés depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953), mais se sont rapprochés depuis l'opération militaire russe lancée en Ukraine en 2022.
Les Occidentaux accusent Kim Jong Un de fournir des armes à son allié historique, la Russie, pour qu'elles soient utilisées en Ukraine, en violation des sanctions imposées aux deux pays, allégations que Moscou et Pyongyang ont officiellement démenties. En mars dernier, Séoul accusait Pyongyang d'avoir fourni quelque 7000 conteneurs de munitions à la Russie.
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