Les avocats de Lee Jae-Yong, l'héritier de l'empire Samsung condamné à cinq ans de prison pour corruption dans le vaste scandale qui a emporté l'ancienne présidente sud-coréenne Park Geun-Hye, ont fait appel du jugement ce lundi.
Lee Jae-Yong, 49 ans, vice-président de Samsung Electronics et fils du président du groupe Samsung, Lee Kung-Hee, a été reconnu coupable vendredi de corruption, abus de bien sociaux, parjure et d'autres chefs d'accusation en rapport avec des versements à la confidente de l'ombre de Mme Park, Choi Soon-Sil.
L'appel interjeté lundi par l'avocat de M. Lee, Kim Jong-Hoon, a été publié sur le site officiel du tribunal du district central de Séoul.
Une porte-parole du groupe Samsung s'est refusée à tout commentaire, expliquant que les affaires juridiques de M. Lee sont traitées par ses défenseurs.
Le parquet, qui avait réclamé douze ans de réclusion, avait aussi annoncé son intention de faire appel, jugeant la sentence trop clémente.
Accointances malsaines
Les chaebols de la quatrième économie d'Asie entretiennent de longue date des accointances malsaines avec le pouvoir politique. Dans le passé, les errements de leurs dirigeants ont souvent été sanctionnés par des peines légères, en reconnaissance des services rendus par ces conglomérats à l'économie.
Samsung, qui pèse un cinquième du PIB sud-coréen, est, de loin le premier de ces chaebols
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