Cette décision a été prise une semaine après que les enquêteurs anti-corruption ont suggéré de porter des accusations officielles contre Yoon.
« Yoon Suk Yeol, accusé d'être à la tête d'une révolte, a été décidé d'être inculpé par le procureur », a commenté Han Min-soo, porte-parole du Parti démocrate, lors d'une conférence de presse.
« L'éventuelle sanction du leader de la rébellion débute enfin », a-t-il complété.
Suite à la proclamation de l'état d'urgence, le président Yoon a déployé des forces militaires et policières au sein du Parlement. Toutefois, un nombre suffisant de parlementaires a réussi à accéder à l'une des salles de l'Assemblée afin de voter à l'unanimité contre le décret de M. Yoon, contraignant ainsi son gouvernement à le révoquer.
La Cour constitutionnelle évalue séparément si elle doit destituer Yoon de ses responsabilités ou le rétablir dans son rôle de président.
L'accusation d'insurrection fait partie des rares charges pour lesquelles le président sud-coréen n'est pas protégé par l'immunité. Il encourt une condamnation à perpétuité ou la peine capitale.
Suite à la proclamation de l'état d'urgence, le président Yoon a déployé des forces militaires et policières au sein du Parlement. Toutefois, un nombre suffisant de parlementaires a réussi à accéder à l'une des salles de l'Assemblée afin de voter à l'unanimité contre le décret de M. Yoon, contraignant ainsi son gouvernement à le révoquer.
La Cour constitutionnelle évalue séparément si elle doit destituer Yoon de ses responsabilités ou le rétablir dans son rôle de président.
L'accusation d'insurrection fait partie des rares charges pour lesquelles le président sud-coréen n'est pas protégé par l'immunité. Il encourt une condamnation à perpétuité ou la peine capitale.
Le président Yoon a été arrêté.
Depuis qu'il a été arrêté le 15 janvier 2025, devenant ainsi le premier président en fonction à subir cette fate, il demeure en isolement après des jours de tension et de confrontations armées entre ses gardes personnels et les agents responsables de son arrestation.
Le président Yoon, qui est conservateur, a constamment rejeté toute accusation d'acte répréhensible. Il a décrit sa loi martiale comme une mesure de gouvernance légitime visant à alerter le public sur le péril d'une Assemblée nationale dominée par les libéraux qui entravent son programme et la destitution de hauts responsables.
Depuis qu'il a été arrêté le 15 janvier 2025, devenant ainsi le premier président en fonction à subir cette fate, il demeure en isolement après des jours de tension et de confrontations armées entre ses gardes personnels et les agents responsables de son arrestation.
Le président Yoon, qui est conservateur, a constamment rejeté toute accusation d'acte répréhensible. Il a décrit sa loi martiale comme une mesure de gouvernance légitime visant à alerter le public sur le péril d'une Assemblée nationale dominée par les libéraux qui entravent son programme et la destitution de hauts responsables.
Durant le week-end, un tribunal a refusé à deux reprises la requête des procureurs de continuer sa détention pendant qu'ils poursuivaient leur enquête. Toutefois, en tenant compte des accusations portées contre lui, ils ont réitéré leur demande de le garder sous détention, selon les médias.
Les avocats du président ont sollicité une libération immédiate, qualifiant sa détention d'illégale, auprès des procureurs.
Lors d'une audience la semaine passée devant la Cour constitutionnelle dans le cadre de son procès de destitution, le président Yoon et son équipe juridique ont soutenu qu'il n'avait jamais envisagé d'instaurer complètement la loi martiale. Ils ont simplement mis en œuvre ces actions comme un moyen de signalement pour sortir du blocage politique. Il incombe désormais à la Cour suprême de décider s'il est approprié de destituer Yoon ou de restaurer ses prérogatives présidentielles, et ce dans une période de 180 jours.
Les avocats du président ont sollicité une libération immédiate, qualifiant sa détention d'illégale, auprès des procureurs.
Lors d'une audience la semaine passée devant la Cour constitutionnelle dans le cadre de son procès de destitution, le président Yoon et son équipe juridique ont soutenu qu'il n'avait jamais envisagé d'instaurer complètement la loi martiale. Ils ont simplement mis en œuvre ces actions comme un moyen de signalement pour sortir du blocage politique. Il incombe désormais à la Cour suprême de décider s'il est approprié de destituer Yoon ou de restaurer ses prérogatives présidentielles, et ce dans une période de 180 jours.
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